La Banque d’Angleterre relève son taux directeur à 5,25%
LONDRES (Reuters) -La Banque d’Angleterre (BoE) a augmenté jeudi son taux directeur d’un quart de point de pourcentage, à 5,25%, son plus haut en 15 ans, tout en prévenant que les taux resteraient probablement élevés pendant un certain temps.
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Contrairement à la Réserve fédérale ou à la Banque centrale européenne, qui ont aussi toutes deux relevé leurs taux d’un quart de point la semaine dernière, le Comité de politique monétaire de la BoE n’a pas laissé entendre que les hausses de taux étaient sur le point de prendre fin, alors que l’inflation britannique demeure élevée.
« Le comité de politique monétaire veillera à ce que le taux directeur soit suffisamment restrictif pendant suffisamment longtemps pour ramener l’inflation à l’objectif de 2% », a déclaré la BoE dans ses nouvelles orientations sur les perspectives de taux.
« Certains risques de pressions inflationnistes plus persistantes pourraient avoir commencé à se cristalliser », a ajouté la BoE.
L’inflation britannique a atteint 11,1% l’année dernière, son plus haut niveau sur 41 ans, et a diminué plus lentement qu’ailleurs, tombant à 7,9% en juin, le taux le plus élevé des économies développées.
Les économistes interrogés par Reuters la semaine dernière prévoyaient que les taux de la BoE atteindraient un maximum de 5,75% dans le courant de l’année.
« L’inflation frappe le plus durement les plus démunis et nous devons absolument veiller à ce qu’elle revienne à l’objectif de 2% », a déclaré le gouverneur de la BoE Andrew Bailey.
DIVISIONS
Les membres du conseil des gouverneurs ont voté à 6 voix contre 3 en faveur d’un relèvement des taux. Deux membres du comité de politique monétaire – Catherine Mann et Jonathan Haskel – ont voté pour une augmentation d’un demi-point de pourcentage ce mois-ci, tandis que Swati Dhingra a voté pour le statu quo, comme elle l’a fait toute l’année, en mettant en garde contre un resserrement excessif.
Les marchés avaient estimé qu’il y avait environ une chance sur trois que le taux soit porté à 5,5%.
La BoE prévoit que l’inflation tombera à 4,9% d’ici à la fin de l’année, soit une baisse plus rapide que ce qu’elle prévoyait en mai.
Toutefois, la banque centrale estime désormais que le ralentissement de l’inflation sera légèrement plus lent à partir de la fin de l’année prochaine. Elle vise un taux d’inflation à son objectif de 2% au mieux au deuxième trimestre 2025, soit trois mois plus tard que ce qu’elle avait prévu en mai.
« Nous devons maintenant nous assurer que l’inflation revienne à l’objectif de 2% et s’y maintienne », a déclaré Andrew Bailey dans un clip vidéo publié par la BoE.
« En fonction des données économiques, nous pourrions être amenés à relever à nouveau les taux d’intérêt, mais ce n’est pas certain ».
La BoE a déclaré qu’elle voyait davantage de risques de hausse de l’inflation que lors de sa réunion en mai, malgré un recul plus fort qu’attendu de la hausse des prix en juin.
L’inflation des prix des services – qui, selon la BoE, donne un signal sur les tendances des prix à plus long terme – devrait rester élevée et la croissance des salaires à la fin de cette année devrait être de 6%, contre 5% prévu en mai.
La BoE, qui évoque une « résistance surprenante » de l’économie, n’a que peu modifié ses prévisions de croissance par rapport à celles d’il y a trois mois. Elle prévoit une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,5% en 2023 et 2024, et de 0,25% en 2025.
Le taux de chômage devrait atteindre 4,8% à la fin de 2024, contre une prévision de 4,4% en mai et 4,0% dans les dernières données publiées.
Le coût des emprunts immobiliers a atteint son niveau le plus élevé depuis 2008, ce qui pèse sur la construction de logements. La BoE prévoit que les investissements dans le secteur du logement diminueront de 5,75% cette année et de 6,25% en 2024.
(Reportage David Milliken, Andy Bruce, Suban Abdulla, version française Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)
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