Italie-Le budget en débat, Meloni promet la discipline financière
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par Giselda Vagnoni
ROME (Reuters) – La présidente du Conseil Giorgia Meloni a déclaré dimanche qu’elle dirigerait le gouvernement de manière responsable jusqu’à la fin de son mandat, alors que le Parlement s’apprête à débattre d’un budget visant à soutenir la troisième économie de la zone euro tout en réduisant sa dette.
Rome, placée cette année sous la procédure de déficit excessif de l’Union européenne, espère ramener son déficit sous le plafond de 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2026, contre 3,8% visés cette année et 7,2% l’année dernière.
Le Parlement italien, où Giorgia Meloni bénéficie d’une large majorité, entamera mardi le débat sur le budget 2025, qui doit être approuvé avant le 31 décembre.
« Chacun de nous est conscient de la responsabilité qui pèse sur nos épaules et nous honorerons jusqu’au dernier jour la tâche qui nous a été confiée par les Italiens », a déclaré Giorgia Meloni lors d’une réunion à Rome de son parti, les Frères d’Italie.
Les agences de notation Fitch et DBRS ont relevé la perspective de l’Italie de « stable » à « positive » en octobre, en citant l’amélioration de sa trajectoire budgétaire.
Les investisseurs considèrent que les rendements obligataires élevés du pays sont attrayants en raison de sa stabilité politique et de la probabilité que la Banque centrale européenne continue à réduire ses taux.
La prime que les investisseurs paient pour détenir des obligations d’État italiennes par rapport aux obligations allemandes les mieux notées s’est réduite vendredi à environ 113 points de base, contre plus de 240 points de base le 26 septembre 2022, lorsque la coalition de Meloni a remporté les élections générales.
Le sentiment positif sur le marché obligataire italien contraste avec la France, dont la crise politique est considérée comme un obstacle à la réduction de son déficit, ce qui a conduit à un abaissement de sa note de crédit par Moody’s.
CRÉDIBILITÉ INTERNATIONALE
Giorgia Meloni, qui a annoncé dimanche sa démission de la présidence du parti des Conservateurs et Réformistes européens (CRE), a déclaré que la stabilité de son gouvernement était « le plus grand élément de force » de l’Italie car elle « garantit la crédibilité internationale ».
Toutefois, malgré la baisse des déficits budgétaires annuels, la dette de l’Italie – qui est proportionnellement la deuxième plus élevée de l’Union européenne – devrait passer de 134,8% du produit intérieur brut l’année dernière à 137,8% en 2026, avant de diminuer progressivement.
La croissance économique est également un sujet de préoccupation, les derniers chiffres indiquant un taux annuel environ deux fois plus bas que celui de 1% prévu.
Le budget 2025 finance des mesures de relance, notamment des réductions de l’impôt sur le revenu pour les bas salaires, tandis qu’environ 4 milliards d’euros proviendront de modifications de la taxe sur les banques et les produits d’assurance.
Selon des amendements au budget 2025 de Rome vus par Reuters, le gouvernement ajuste à la baisse ses projets de réduction d’environ 4,6 milliards d’euros des fonds réservés à l’industrie automobile d’ici 2030 en rétablissant 200 millions par an en 2026 et 2027.
Le gouvernement laissera inchangé l’impôt sur les plus-values des crypto-monnaies à 26% l’année prochaine et le portera à 33% en 2026 et les années suivantes.
La taxe italienne sur internet se concentrera en outre sur les grandes entreprises technologiques tout en évitant les PME et les groupes d’édition.
(Reportage de Giselda Vagnoni, reportage complémentaire de Giuseppe Fonte, version française Benjamin Mallet)
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