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Hermès fait mieux que prévu au troisième trimestre, défiant les difficultés du secteur du luxe

PARIS (Reuters) – Hermès a fait état mardi d’une croissance organique de son chiffre d’affaires en ralentissement au troisième trimestre mais supérieure aux attentes, le groupe de luxe conservant sa capacité à résister aux vents contraires qui pèsent actuellement sur ses concurrents.

Les ventes à taux de changes constants ont progressé de 15,6% au troisième trimestre, à 3,13 milliards d’euros, là où le consensus Visible Alpha tablait sur une hausse de 14%.

Elles progressent dans toutes les régions du monde, notamment aux Etats-Unis.

A la Bourse de Paris, l’action Hermès gagnait 2,5% à 1.724,60 euros dans les premiers échanges.

Les analystes ont revu à la baisse leurs estimations pour le secteur du luxe ces dernières semaines, à la suite de la publication trimestrielle décevante de LVMH au début du mois, qui a montré que les consommateurs dépensaient moins pour la mode haut de gamme en raison de l’inflation et du contexte incertain.

Mais Hermès, qui s’adresse aux consommateurs qui peuvent s’offrir des sacs à main tels que le très convoité modèle Birkin à plus de 10.000 dollars, a la réputation de mieux résister aux turbulences économiques que ses concurrents.

« Malgré un contexte incertain, nos perspectives restent inchangées », a déclaré Eric du Halgouet, vice-président exécutif en charge des finances, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes.

Il a fait état d’une forte croissance aux États-Unis et en Asie, y compris en Chine.

Dans la région Amériques, les ventes ont augmenté de 20,4%, malgré des hausses de prix moins importantes que dans d’autres parties du monde, a souligné Hermès, mettant en avant la forte contribution du magasin de Madison Avenue à New York, qui a ouvert il y a un an.

Hermès a augmenté de façon mondiale ses prix d’environ 7% cette année pour tenir compte de la hausse des coûts de production, à l’exception des États-Unis, où les augmentations ont été d’environ 3%, et du Japon, où elles ont été plus élevées, à deux chiffres, en raison des effets de change.

(Reportage Mimosa Spencer, Blandine Hénault pour la version française, édité par Bertrand Boucey et Kate Entringer)

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