Hausse du chômage au 3e trimestre en France
PARIS (Reuters) – Le taux de chômage a enregistré une légère mais surprenante progression au troisième trimestre en France alors que les données récentes sur les créations d’emplois laissaient penser que la baisse tendancielle était désormais solidement ancrée.
Selon les chiffres publiés jeudi par l’Insee, le taux de chômage a atteint 8,6% au troisième trimestre, contre 8,5% au cours du trimestre précédent, où il avait touché son plus bas niveau depuis fin 2008.
Un sondage réalisé par Reuters auprès de 10 économistes prévoyait en moyenne une nouvelle baisse du chômage, à 8,4%, aucun n’entre eux ne s’attendant à une hausse.
Cette progression intervient alors que la deuxième économie de la zone euro est parvenue ces derniers mois à créer de nouveaux emplois, en dépit de la détérioration de la conjoncture internationale.
Les inscriptions au chômage ont également régulièrement diminué, touchant leur plus bas niveau depuis cinq ans et demi au troisième trimestre.
Cette hausse du chômage a surpris également l’Insee, qui tablait sur une baisse régulière tout au long de l’année, alors que 200.000 emplois ont été créés dans l’Hexagone depuis début 2019.
Reste que la hausse de 10.000 chômeurs au troisième trimestre n’est pas très significative et pourrait même, selon un responsable de l’Insee, être imputable à un aléa statistique.
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a jugé ainsi que cette augmentation ne remettait pas en cause la tendance à la baisse et qu’il était important de garder à l’esprit les perspectives à long terme.
« On n’a jamais dit que c’était un long fleuve tranquille, la bataille pour l’emploi. Trente ans de chômage de masse, ça ne se réduit pas en un jour », a-t-elle déclaré sur Europe 1, évoquant un simple « palier ».
Même faible, cette hausse est symbolique, la baisse du chômage étant perçu comme le signe le plus tangible de l’efficacité des réformes économiques mises en oeuvre par le chef de l’Etat Emmanuel Macron et le gouvernement.
Jusqu’à présent, l’économie française a enregistré une performance supérieure à celle de la zone euro, en particulier vis-à-vis de l’Allemagne, plus dépendante aux exportations, et qui frôle la récession.
Les ménages français ont bénéficié notamment des mesures en faveur du pouvoir d’achat – principal moteur de la croissance – décidées à la suite du mouvement de contestation des Gilets jaunes.
(Leigh Thomas, avec la contribution de Matthieu Protard, version française Jean-Michel Bélot, édité Henri-Pierre André)
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