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Grande-Bretagne: La croissance des salaires au rythme le plus faible depuis plus de deux ans

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par William Schomberg et Andy Bruce

LONDRES (Reuters) – Les salaires en Grande-Bretagne ont augmenté au rythme le plus faible depuis plus de deux ans sur les trois mois à fin août et les offres d’emploi ont de nouveau diminué, selon des données officielles publiés mardi qui devraient être accueillies favorablement par la Banque d’Angleterre (BoE) dans la perspective d’une nouvelle baisse de ses taux directeurs.

Le salaire hebdomadaire moyen, hors primes, a augmenté de 4,9% par rapport à l’année précédente au cours des trois mois précédant la fin août, a indiqué l’Office britannique de la statistique (ONS). Ce taux marque un ralentissement par rapport à la hausse de 5,1% relevée précédemment et correspond aux prévisions médianes des économistes interrogés par Reuters.

La livre sterling a peu varié par rapport au dollar américain après la publication de ces données et les investisseurs ont maintenu leurs paris sur une réduction des taux directeurs de la BoE le mois prochain, les marchés tablant avec une probabilité de 80% sur une réduction d’un quart de point des coûts d’emprunt le 7 novembre en Grande-Bretagne.

La BoE a réduit ses taux en août mais a opté pour une pause lors de la réunion de septembre, disant vouloir observer d’autres signes d’atténuation des pressions inflationnistes.

Les données prévues mercredi devraient montrer que l’indice des prix à la consommation en Grande-Bretagne est tombé à 1,9% en septembre, en dessous de l’objectif de 2% de la BoE, même si l’inflation de base devrait rester forte, selon les économistes interrogés par Reuters.

« Pour l’instant, une nouvelle baisse des taux d’intérêt en novembre semble acquise, et nous verrons dans quelle mesure la présentation du budget modifie les perspectives d’évolution des taux d’ici là », a déclaré Luke Bartholomew, économiste chez le gestionnaire d’actifs abrdn.

La présentation du premier budget du nouveau gouvernement travailliste, qui fixera le cap en matière d’impôts et de dépenses, est prévue pour le 30 octobre.

La ministre des Finances, Rachel Reeves, a refusé lundi d’exclure la possibilité d’une hausse des cotisations sociales payées par les employeurs, ce qui a conduit le parti conservateur d’opposition à affirmer qu’une « taxe sur l’emploi » était en préparation.

SIGNES DE REFROIDISSEMENT

Les données de l’ONS de ces derniers mois ont montré une atténuation des pressions inflationnistes sur le marché du travail qui s’est développée pendant et après la pandémie de COVID-19, les employeurs étant contraints de trouver et de conserver leur main-d’oeuvre en augmentant fortement les salaires.

Hors bonus, la croissance des salaires du secteur privé – un indicateur surveillé de près par la BoE – a ralenti à 4,8% au cours des trois mois à fin août, ce qui place cette statistique en bonne voie pour atteindre les prévisions de la BoE d’une augmentation de 4,8% pour l’ensemble du troisième trimestre.

Le marché du travail montre par ailleurs désormais des signes de refroidissement, le nombre estimé d’offres d’emploi au Royaume-Uni ayant diminué de 34.000 au cours des trois mois à septembre, pour atteindre 841.000, soit un niveau similaire à celui d’avant la pandémie.

Le taux de chômage est cependant ressorti en baisse, à 4,0% au cours des trois mois précédant août, soit le taux le plus bas depuis le début de l’année.

L’ONS invite toutefois à la prudence quant à son enquête sur le taux de chômage et l’emploi, qui pourrait faire l’objet d’une révision.

« Des sources (externes) suggèrent que les augmentations récentes des mesures de l’emploi dans le cadre de l’enquête sur les forces de travail sont susceptibles de surestimer la croissance sous-jacente de l’emploi », écrit l’ONS, ajoutant que le chômage pourrait également avoir baissé dans une mesure moindre que ne le laissent supposer les chiffres de l’enquête.

(Reportage William Schomberg et Sachin Ravikumar, version française Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)

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