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France: Le gouvernement renforce des mesures de soutien aux entreprises face à Omicron

Les mesures de soutien aux entreprises les plus affectées par la pandémie de COVID-19 en France vont être renforcées, prolongées ou élargies, a annoncé lundi Bruno Le Maire, alors que la flambée des contaminations provoquées par le variant Omicron du coronavirus a amené le gouvernement à imposer de nouvelles restrictions freinant l’activité de divers secteurs.

A l’issue d’une rencontre avec les représentants du patronat et des secteurs concernés, le ministre de l’Economie a annoncé que la prise en charge intégrale par l’Etat de l’activité partielle des salariés serait prolongée pour les entreprises contraintes d’interrompre leur activité, pendant toute la durée de leur fermeture, et serait aussi accessible aux entreprises dès 65% de perte de chiffre d’affaires.

Le seuil pour bénéficier du dispositif de compensation des coûts fixes va pour sa part être abaissé à 50% de perte de chiffre d’affaires, contre 65% précédemment, et sera en outre élargi à l’ensemble du secteur du tourisme, c’est-à-dire les bars, les hôtels, les restaurants et les agences de voyages, a dit Bruno Le Maire.

« Nous serons toujours là pour les secteurs économiques en difficulté, pour les entreprises, pour les salariés qui sont touchés par les conséquences de cette crise sanitaire », a promis le ministre de l’Economie.

« Notre méthode de gestion de la crise nous a permis de relancer l’activité économique très vite et très fort (…) donc c’est la preuve que c’est la bonne méthode et quand la méthode est bonne il ne faut pas en changer », a-t-il ajouté, alors que le gouvernement est passé l’été dernier d’un soutien « quoi qu’il en coûte », instauré en début de crise au printemps 2020, à des mesures ciblées et au cas par cas.

Le gouvernement s’engage aussi à étudier rapidement deux demandes du patronat: une exonération de charges pour les entreprises subissant 65% de perte de chiffre d’affaires ou visées par des restrictions sanitaires; et un examen des conditions de remboursement des prêts garantis par l’Etat.

Sur ce dernier point, alors que certaines entreprises craignent d’avoir des difficultés face à des échéances arrivant au printemps, Bruno Le Maire a cependant prévenu qu’il devait d’abord en discuter avec la Commission européenne, les banques et la Banque de France.

Face aux plaintes des entreprises sur la lenteur du versement des aides, le ministre de l’Economie s’est aussi engagé à accélérer les remboursements dans le cadre du dispositif « coûts fixes », pour les montants inférieurs à 50.000 euros, afin qu’ils soient effectués dans des délais de quelques jours et non plus de semaines.

Ces diverses annonces, pour un montant estimé à une centaine de millions d’euros, n’auront pas de véritable impact sur les finances publiques, a assuré Bruno Le Maire, puisque le gouvernement dispose d’une marge de manoeuvre de 1,8 milliard d’euros issue de sommes non utilisées dans le fonds d’urgence face à la crise.

(Rédigé par Bertrand Boucey, avec Matthieu Protard et Myriam Rivet, édité par Blandine Hénault)

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