Forvia confirme ses objectifs, l’action grimpe
PARIS (Reuters) -Forvia grimpe lundi en Bourse après avoir confirmé ses objectifs 2025 malgré un contexte difficile au premier semestre et après l’annonce d’un accord commercial entre les Etats-Unis et l’Union européenne susceptible d’apaiser les incertitudes sur les droits de douane.
L’équipementier automobile, dont les ventes ont reculé de 0,4% au premier semestre à cause notamment des effets de change, a vu sa marge opérationnelle progresser de 20 points de base à 5,4% et son cash-flow net doubler à 418 millions d’euros.
L’action Forvia s’adjuge 11%, en tête de l’indice SBF120.
« C’est un solide ensemble de résultats de la part de Forvia dans un contexte difficile, avec des ventes en ligne avec le consensus, un Ebit supérieur de 4% au consensus et un cash-flow net sensiblement supérieur, grâce à des dépenses d’investissement nettement en baisse », commente Jefferies dans une note.
Le groupe a lancé un plan de réorganisation, « Simplify », pour réduire sa base de coûts de 110 millions d’euros supplémentaires d’ici 2028. Il présentera aussi son prochain plan stratégique moyen terme, auquel le nouveau directeur général Martin Fischer, s’est attelé, le 24 février 2026,
Forvia a confirmé viser sur l’ensemble de 2025 un chiffre d’affaires compris entre 26,3 et 27,5 milliards d’euros, ainsi qu’une marge d’exploitation comprise entre 5,2% et 6% « en prenant en considération les droits de douane mis en place à ce jour ».
Olivier Durand a précisé que l’accord sur les droits de douane annoncé dimanche entre les Etats-Unis et l’Union européenne, avec un taux de 15% pour les importations automobiles, ne modifiait pas les prévisions 2025.
« Toutes choses égales par ailleurs, cet accord a deux avantages : ce sont des droits de douane inférieurs à ce qui était exercé depuis quelques mois par l’administration américaine, et si ça permet de réduire la volatilité et l’incertitude, c’est meilleur pour l’ensemble des acteurs économiques », a-t-il déclaré.
Le groupe, spécialisé dans les sièges et l’éclairage, a en revanche fait état d’une perte nette, part du groupe, de 269 millions d’euros au premier semestre à cause d’une dépréciation d’actifs de 136 millions d’euros non cash liée à la co-entreprise d’hydrogène Symbio, ébranlée par le retrait de Stellantis.
Forvia avait dégagé l’an dernier à la même époque un bénéfice net, part du groupe, de 5 millions d’euros. Mais mi-juillet, le constructeur automobile Stellantis a annoncé l’arrêt de son programme de développement de la technologie des piles à hydrogène, qui représentait plus de 80% du volume d’affaires de la co-entreprise Symbio détenue également avec Michelin.
Dans le cadre de son désendettement, priorité de Forvia, « il a été décidé de réduire la consommation de trésorerie des activités liées à l’hydrogène tout en maintenant leur potentiel stratégique à long terme », a indiqué le groupe dans un communiqué. « Parallèlement, les démarches de cession d’actifs ont progressé, le nombre d’actifs éligibles ayant été revu à la hausse et des processus pour des cessions importantes étant en cours. »
« Le contexte est compliqué, on fera des transactions lorsqu’on trouve des conditions qui sont correctes. Il peut y en avoir cette année, il peut y en avoir l’année prochaine », a ajouté le directeur financier Olivier Durand au cours d’une téléconférence de presse.
Forvia est parvenu à ramener son ratio d’endettement à 1,8x à la fin du premier semestre, confortant son objectif d’un ratio dette/Ebitda ajusté inférieur ou égal à 1,8 à la fin de l’année, et inférieur à 1,5 en 2026.
(Gilles Guillaume et Mathias de Rozario, avec Claude Chendjou, édité par Augustin Turpin et Kate Entringer)
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