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Des hausses de taux supplémentaires pourraient être nécessaires mais limitées, dit Villeroy de Galhau, selon Le Figaro

PARIS (Reuters) – La Banque centrale européenne (BCE) pourrait procéder à des hausses de taux supplémentaires mais celles-ci devraient être limitées, y compris « dans leur taille », a déclaré François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France (BdF), dans une interview publiée lundi par Le Figaro sur son site internet.

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« Il peut y avoir besoin de quelques hausses supplémentaires; mais elles doivent à mon sens être limitées tant dans leur nombre que désormais dans leur taille », a dit François Villeroy de Galhau au Figaro.

Le gouverneur de la BdF a adressé lundi sa lettre annuelle au président de la République Emmanuel Macron, dans laquelle il constate que l’inflation sous-jacente ne montre aucun signe de ralentissement.

Si la crise inflationniste actuelle a débuté avec les prix de l’énergie et des matières premières, elle s’est depuis propagée à tous les biens et services, souligne François Villeroy de Galhau dans cette lettre.

« À ce stade, ni l’inflation hors énergie et alimentation, ni un ensemble plus large d’indicateurs d’inflation sous‑jacente suivis par l’Eurosystème ne montrent encore de signes clairs et convergents d’un retournement de tendance », écrit-il.

« Ceci justifie la poursuite de notre action monétaire », ajoute-t-il.

La BCE devrait à nouveau relever ses taux, pour la septième fois consécutive, à l’issue de sa réunion du 4 mai. Une hausse de 25 points de base devrait être décidée, ont indiqué à Reuters des sources proches des discussions.

Face à l’ampleur du choc d’inflation, il est « normal » qu’un processus de rattrapage des salaires se mette en place afin d’éviter une perte trop substantielle de pouvoir d’achat, note François Villeroy de Galhau.

En France, le salaire moyen par tête – qui inclut notamment les primes – devrait progresser de 6% en 2023, dépassant temporairement l’inflation qui s’établirait à 5,4%, avant de revenir à un « rythme plus modéré » à partir de 2024, souligne-t-il.

Contrairement à l’Allemagne ou à l’Espagne, il y a peu d’éléments qui permettent d’affirmer que les entreprises en France ont augmenté leur prix pour améliorer leurs marges, poursuit François Villeroy de Galhau.

« En 2023 et 2024, les marges des entreprises devraient reculer modérément et temporairement du fait de la situation économique, avant de remonter en 2025 », écrit-il dans sa lettre.

François Villeroy de Galhau observe que l’inflation a été moins forte en France que dans d’autres pays de la zone euro en raison de la mise en place de boucliers tarifaires, notamment sur les prix de l’électricité et du gaz.

« Alors que notre déficit public sera cette année un des plus élevés d’Europe, il faut faire tendre vers zéro ces mesures coûteuses – environ 50 milliards d’euros sur 2022‑2023 –, en profitant de la décélération actuelle des prix de l’énergie », réclame-t-il.

(Reportage Leigh Thomas, Blandine Hénault et Kate Entringer pour la version française, édité par Bertrand Boucey)

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