Commerzbank recule, Berlin veut conserver ses parts pour le moment
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FRANCFORT (Reuters) – Le titre Commerzbank reculait lundi à la Bourse de Francfort, le gouvernement allemand ayant décidé de conserver sa participation de 12% dans le groupe pour le moment alors que l’italien UniCredit souhaite une fusion.
L’Agence financière allemande a déclaré vendredi que l’État ne vendrait plus d’actions Commerzbank pour le moment car la stratégie de la banque était « orientée vers l’indépendance ».
Cette annonce souligne l’opposition de Berlin à un rachat de la banque allemande par UniCredit et pour les analystes, il est désormais peu probable que l’établissement bancaire italien fasse une offre de rachat prochainement.
À 7h50 GMT, le titre Commerzbank cédait 4,31% à 15 euros tandis qu’UniCredit perdait 1,05% à 37,60 euros.
L’action Commerzbank avait gagné environ 24% depuis le 11 septembre, date à laquelle UniCredit a annoncé qu’elle avait acquis une participation de 9% dans la banque allemande et exprimé son intérêt pour une fusion. Celle d’UniCredit avait pris 5%.
Cet intérêt de la banque italienne a pris Berlin par surprise et déclenché l’opposition des syndicats. Commerzbank a dû adopter une stratégie de défense face aux craintes qu’une fusion n’entraîne des pertes d’emplois massives et n’étouffe les prêts aux petites et moyennes entreprises.
Le groupe, qui compte plus de 25.000 entreprises clientes, représente près d’un tiers des paiements du commerce extérieur allemand et plus de 42.000 employés, est un pilier de l’économie du pays.
Berlin détient encore 12% de l’entreprise après avoir vendu 4,5% de ses actions à UniCredit et son accord est essentiel à une éventuelle fusion.
(Rédigé par Tom Sims et Paolo Laudani, version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)
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