Barclays étudie des options pour ses activités de paiement, selon des sources
LONDRES (Reuters) – Barclays étudie des options pour ses activités mondiales de paiement dans le cadre d’un examen plus large de la façon dont elle dispose de ses ressources, ont déclaré à Reuters deux sources proches du dossier.
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La troisième plus grande banque de Grande-Bretagne a fait appel dernièrement à des consultants pour analyser si certaines des activités de paiement devraient être étendues ou combinées avec d’autres fournisseurs par le biais d’une fusion ou de la création d’une co-entreprise, déclarent les sources.
L’examen, qui n’en est qu’à ses débuts et qui pourrait ne pas déboucher sur une modification de la structure, portera sur les activités d’émission de cartes bancaires et celles qui offrent des services de paiement aux commerçants, a dit l’une des sources.
Barclays a déjà engagé au moins un grand cabinet de conseil et pourrait en engager d’autres pour répartir les tâches, a indiqué l’une des sources.
« Nos trois activités continuent de bien performer et notre mix d’activités est solide – la croissance de nos activités mondiales de paiement est une priorité pour nous », a déclaré un porte-parole de Barclays.
Les activités de paiement de Barclays sont réparties entre son entreprise britannique, Barclaycard, et son unité internationale Consumer, Card and Payments (CC&P), dont le chiffre d’affaires a augmenté de 35% l’an dernier pour atteindre 4,5 milliards de livres (5,23 milliards d’euros), grâce à la hausse des soldes de cartes aux Etats-Unis. CC&P a cependant fait état d’une baisse de 19% de son bénéfice avant impôt en raison de charges de dépréciation plus élevées.
Barclays a également fait appel au Boston Consulting Group (BCG) pour examiner l’ensemble du groupe bancaire, a déclaré à Reuters une source proche du dossier. Bloomberg News avait rapporté cet examen par le BCG en mai.
La manière dont la banque doit répartir ses ressources entre les activités de détail, plus prévisibles, et les rendements volatils de la banque d’investissement ont attiré l’attention des investisseurs.
Des bénéfices décevants en 2022 et la hausse des coûts ont pesé sur l’action Barclays, qui a chuté d’environ 1,6% cette année, sous-performant l’indice STOXX600 des banques européennes qui ont gagné environ 6,8%, alors que les rivaux tels que BNP Paribas et HSBC ont respectivement pris 5% et 17%.
Une erreur de courtage qui a entraîné une amende de 361 millions de dollars de la part des autorités américaines a également suscité des inquiétudes parmi les investisseurs quant aux risques potentiels de la banque d’investissement.
(Reportage Amy-Jo Crowley et Pablo Mayo Cerqueiro à Londres, avec la contribution de Stefania Spezzati et Lawrence White ; version française Lina Golovnya, édité par Kate Entringer)
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