Atos: Le CA de Tech Foundations va atteindre un plus bas en 2024
par Mathieu Rosemain
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PARIS (Reuters) – La société de conseil informatique Atos, qui prévoit de se scinder en deux entités cotées en Bourse, a annoncé mercredi s’attendre à ce que le chiffre d’affaires de son unité déficitaire Tech Foundations atteigne un plus bas en 2024, avant de renouer avec la croissance en 2026.
Selon Atos, qui tient une journée investisseurs mercredi, Tech Foundations – qui regroupe ses anciennes activités de conseil en informatique – atteindra « un plancher en 2024, à environ 5 milliards d’euros, avec une croissance du chiffre d’affaires cœur de métier de 0% à 2% ».
Le titre Atos, qui a perdu près de 45% de sa valeur en un an, reculait de 1,27% à 07h50 GMT à la Bourse de Paris, après avoir pris jusqu’à 3,36% en début de séance.
Atos, qui abrite des actifs jugés stratégiques par le gouvernement français, s’efforce de regagner la confiance des investisseurs après plusieurs revers, de lourdes pertes et de fortes fluctuations boursières précipitées par l’instabilité de la gouvernance qui l’ont conduit à proposer un plan de scission.
Ce plan prévoit de séparer Tech Foundations d’Eviden, qui regroupe les actifs les plus convoités d’Atos, tels que la division de cybersécurité BDS et les superordinateurs.
La marge opérationnelle de Tech Foundations devrait atteindre entre 6 et 8% en 2026, tandis que le flux de trésorerie disponible avant intérêts et impôts devrait devenir positif en 2025 et être supérieur à 250 millions d’euros en 2026, a indiqué Atos dans un communiqué.
Nourdine Bihmane, directeur général délégué, a déclaré lors d’une conférence de presse que le plan de scission était sur le point d’être achevé dans les principaux pays.
La vente de 700 millions d’euros d’actifs, jugée essentielle pour financer le plan de redressement de la société, est presque terminée, a-t-il ajouté.
Environ 20% du plan stratégique, d’un montant de 1,2 milliard d’euros, qui implique le licenciement d’environ 7.500 personnes, a été réalisé, a précisé Nourdine Bihmane.
(Reportage Mathieu Rosemain, version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)
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