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Adecco met la main sur AKKA Technologies

Adecco Group a accepté de racheter AKKA Technologies pour un montant de deux milliards d’euros en valeur d’entreprise, ce qui représente la plus grosse transaction des 25 ans d’histoire du groupe suisse de recrutement.

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Adecco prévoit un rapprochement entre AKKA et sa propre marque Modis pour créer le numéro deux du marché mondial de la R&D en ingénierie, derrière CapGemini, mais devant les autres rivaux, notamment Alten, Accenture et AFRY.

Les entreprises confient de plus en plus souvent les activités de recherche et de développement à des tiers, une tendance dont Adecco espère tirer parti à la suite de cet accord, qualifié par son directeur général Alain Dehaze de plus important jamais conclu par Adecco.

« Il ne s’agit pas seulement de faire croître plus rapidement notre chiffre d’affaires, mais de diversifier nos activités et d’avoir des marges plus élevées », a-t-il déclaré à Reuters.

« Il s’agit d’une opportunité énorme ; c’est un marché en pleine croissance, un marché à forte valeur ajoutée », a-t-il ajouté.

AKKA fournit des services de conseil à des entreprises du secteur aérospatial telles que Airbus et Safran, ainsi qu’au constructeur automobile Stellantis.

Cette transaction sera financée principalement par l’émission de nouvelles obligations seniors pour un montant d’environ un milliard d’euros, d’obligations hybrides pour 500 millions d’euros et par le placement de nouvelles actions ordinaires visant à lever un produit brut allant jusqu’à 350 millions d’euros, a déclaré Adecco.

A la Bourse de Zurich, le titre Adecco reculait de 4,7% à la mi-journée après avoir chuté jusqu’à près de 8% dans les premiers échanges.

Avec un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros et 50.000 ingénieurs, l’entreprise combinée sera moins vulnérable aux fluctuations économiques que d’autres parties des activités d’Adecco, selon Alain Dehaze.

« Presque toutes les industries doivent transformer leurs produits en produits intelligents et connectés. Elles doivent toutes être réorganisées et réinventées », a expliqué le directeur général.

« On voit les voitures devenir des ordinateurs à roues parce qu’elles sont connectées. On a besoin de nouvelles capacités pour aider les clients à développer ces produits intelligents. »

Les secteurs d’activité d’AKKA affichent en outre des taux de croissance et des marges bénéficiaires plus élevés que les autres secteurs d’Adecco, a déclaré à Reuters le directeur financier d’Adecco, Coram Williams.

« En règle générale, ces entreprises (comme AKKA) peuvent afficher une croissance de 10% et des marges de 10% sur la base de l’EBITA », a-t-il précisé.

L’offre en numéraire d’Adecco de 49 euros par action, acceptée par les actionnaires majoritaires d’AKKA, représente une prime de 115% par rapport au cours de l’action vendredi dernier.

A la Bourse de Paris, l’action Akka grimpait mercredi de 89% à 46,58 euros.

 

(Reportage Sudip Kar-Gupta à Paris et John Revill à Zurich, version française Tangi Salaün et Dagmarah Mackos, édité par Blandine Hénault)

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