L’acteur français Gaspard Ulliel est mort après un accident de ski
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.L’acteur français Gaspard Ulliel, qui a notamment incarné le couturier Yves Saint Laurent au cinéma, est mort à l’âge de 37 ans à la suite d’un accident de ski en Savoie, a déclaré mercredi la procureure de la République d’Albertville.
Gaspard Ulliel a percuté mardi après-midi un autre skieur à la station de la Rosière, à Montvalezan, a précisé la procureure dans un communiqué.
« A l’arrivée des secours, Monsieur Gaspard Ulliel était immobile, inconscient dans la neige. L’autre skieur était indemne », a dit Anne Gaches.
Transporté par hélicoptère au CHU de Grenoble, Gaspard Ulliel a été déclaré mort mercredi par le médecin du service de réanimation de l’hôpital, a-t-elle poursuivi. Une enquête judiciaire a été confiée aux enquêteurs de la CRS Alpes, a annoncé la procureure.
Révélé dans le film « Les Egarés » d’André Téchiné en 2003, Gaspard Ulliel avait décroché le César du meilleur acteur en 2017 pour son rôle dans « Juste la fin du monde » du réalisateur québécois Xavier Dolan.
Ce dernier s’est dit « sonné » par le départ de l’acteur. « Tous les traits de ta personne étaient en fait issus d’une douceur étincelante. C’est tout ton être qui a transformé ma vie, un être que j’aimais profondément, et que j’aimerai toujours », a publié Xavier Dolan sur Instagram.
« Nous perdons un acteur français », a déclaré sur Twitter le Premier ministre Jean Castex. « C’est le coeur serré que nous reverrons désormais ses plus belles interprétations et croiserons ce certain regard. »
« Le cinéma français perd un grand talent, plein de charme et d’énergie », a pour sa part tweeté le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.
L’acteur Pierre Niney a dit sur Twitter avoir « le coeur brisé ». « Gaspard était la bienveillance et la gentillesse. La beauté et le talent. Pensées à sa famille ».
(Rédigé par Blandine Hénault et Jean Terzian, édité par Bertrand Boucey)