Emmanuel Macron souhaite une « année blanche » pour les intermittents
Emmanuel Macron souhaite une « année blanche » pour les intermittents. Cette « année blanche » était une demande des syndicats qui estimaient que la « neutralisation » de la période de confinement pour le calcul des 507 heures sur douze mois requises pour pouvoir bénéficier du régime intermittent et de l’assurance chômage, était insuffisante.
« Année blanche » pour les intermittents, fonds d’indemnisation pour les tournages annulés et exonération de cotisations pour les auteurs : Emmanuel Macron a annoncé mercredi une série de mesures de soutien à un secteur de la culture touché de plein fouet par la crise économique liée au coronavirus, appelant les artistes à être « inventifs » dans cette période d’incertitude.
Théâtres, cinémas, grands musées et salles de concert sont fermés depuis sept semaines en France où les tournages ont également été interrompus et de nombreux festivals, à l’image de ceux de Cannes et d’Avignon, contraints d’annuler ou de reporter leur édition 2020.
Cette mise à l’arrêt de l’activité dans un secteur qui emploie 1,3 million de personnes en France suscite de profondes inquiétudes, notamment dans les rangs des intermittents du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel, qui se retrouvent menacés de radiation par Pôle emploi faute d’un nombre d’heures travaillées suffisant.
« Beaucoup (d’intermittents) ne pourront pas faire leurs heures », a reconnu le chef de l’Etat lors d’une visioconférence avec des artistes de différents domaines.
« Je veux qu’on s’engage à ce que les artistes et techniciens intermittents soient prolongés d’une année au-delà des six mois où leur activité aura été impossible ou très dégradée, c’est-à-dire jusqu’à fin août 2021. »
« Ma conviction en faisant cela, cette fameuse année blanche, c’est que je vais donner suffisamment confiance pour que quasiment on n’en ait pas besoin. On va donner avec beaucoup de projets les heures qui permettront à tous ces artistes et techniciens de ne pas activer ces dispositifs », a-t-il ajouté. « Je sais qu’il y a une précarité immense et un effondrement psychologique, une perte de confiance (…) »
« NOUVELLES FORMES »
Cette « année blanche » était une demande des syndicats qui estimaient que la « neutralisation » de la période de confinement pour le calcul des 507 heures sur douze mois requises pour pouvoir bénéficier du régime intermittent et de l’assurance chômage, était insuffisante.
Autre annonce du chef de l’Etat, la mise en place d’un fonds « d’indemnisation temporaire » qui pourra s’appliquer « au cas par cas pour les séries, pour les tournages qui doivent être annulés ou reportés ». Les artistes auteurs bénéficieront eux de l’exonération des cotisations pour quatre mois.
Les indépendants et les TPE du secteur de la culture seront quant à eux éligibles au fonds de solidarité de 7 milliards d’euros mis en place par le gouvernement pour les mois de mars, avril et mai, afin de faire face aux conséquences économiques de l’épidémie.
« On va mettre en place tous les dispositifs pour les accompagner en capital et en activité, pour que les indépendants puissent rester indépendants », a assuré Emmanuel Macron. « Le tissu de festivals qui fait la richesse de notre paysage culturel, on doit le protéger. »
« Très fragilisé » par la crise, le Centre national de musique, créé le 1er janvier 2020, sera « redoté à hauteur de 50 millions d’euros », a encore précisé le chef de l’Etat, qui a par ailleurs souhaité le lancement d' »un grand programme de commandes publiques ».
A l’heure où la date de réouverture des lieux culturels est toujours incertaine, Emmanuel Macron a appelé à l’invention de nouvelles formes d’interaction avec le public.
Ce sera peut-être « en tout cas pour cet été » avec un public plus réduit « et, ce que j’attends de vous, c’est de trouver ces nouvelles formes », a-t-il déclaré. « On a subi beaucoup de ce virus. Là, on entre dans une période où on doit, en quelque sorte, enfourcher le virus, le domestiquer ».
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