Au Soudan, les chrétiens sont pris entre de multiples feux
Les chrétiens du Soudan sont des victimes innocentes de la guerre qui oppose l’armée soudanaise à la milice paramilitaire arabo-musulmane des « Forces de soutien rapide » (FSR).
Les espoirs, soulevés par le départ du président Omar el-Béchir en 2019 et par l’abolition de la peine de mort pour apostasie qui s’en est suivie, sont déjà bien lointains.
L’instabilité politique et les affrontements violents entre les forces armées soudanaises et les milices paramilitaires Rapid Support Forces laissent les chrétiens dans une vulnérabilité extrême, alors qu’ils sont déjà mal acceptés par la société soudanaise.
Ils sont des victimes collatérales du conflit quand ils ne sont pas directement visés : en effet, certains profitent du chaos pour persécuter impunément les chrétiens ou saisir les églises et les propriétés chrétiennes.
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La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?