La souffrance des chrétiens du Népal et du Bangladesh
Des milliers de chrétiens ont perdu leur maison et se retrouvent face au néant après des pluies de mousson diluviennes u Népal et au Bangladesh.
Sarita, abattue, se tient devant les ruines de sa cabane en bois. Nous nous trouvons à Ishwarpur, au sud-est du Népal. Cette mère de famille a dû solliciter un abri pour ses quatre enfants auprès des voisins. Elle doit maintenant pourvoir à leur subsistance, ce qui n’est pas une sinécure ! Malgré les circonstances adverses, Sarita veut rester positive : elle est reconnaissante que sa famille ait survécu à ces graves intempéries. Elle sait que d’autres personnes doivent faire face à la perte d’un être cher.
Emporté par les flots
C’est le destin qu’ont connu Ratankali Chaudhari et son mari Shyam Yadav, toujours dans le sud-est du Népal (district de Mahottari). Leur fils se trouvait en route avec son grand-père Bacchu pour rapporter l’herbe qu’ils avaient fauchée pour le bétail. Ils ont dû traverser une rivière, comme ils le faisaient régulièrement. Ratankali explique avec tristesse : « Nous la traversons presque chaque jour sans problème. »

Un homme se fraye tant bien que mal un passage à travers le courant (sud-ouest du Népal).
Mais ce 11 juillet 2019, de fortes pluies ont transformé le cours d’eau en un grand piège imprévisible et mortel. Au moment où Kumar et son grand-père Bacchu se tenaient sur la rive, une lave torrentielle a emporté Kumar. Le grand-père s’est précipité pour le sauver, mais il n’a rien pu faire. Le corps du malheureux garçon a été retrouvé quelques jours plus tard à plusieurs kilomètres du lieu de l’accident.
Elle peut tout juste sauver sa vie
Anwara et sa famille (Bangladesh) sont fortement touchés par les pluies de mousson. Selon elle, leur survie tient quasiment du miracle. Il est minuit et cette famille de Dhonpur (nord-ouest du Bangladesh) est profondément endormie. Soudain, un sifflement pareil à celui d’un serpent les arrache à leur sommeil. Anwara se souvient : « Nos lits bougeaient de-ci de-là et nous avons réalisé avec horreur que le sol commençait à trembler. » Les yeux écarquillés de frayeur, cette mère de deux enfants saute de son lit et voit que les eaux montantes arrachent les barrières dehors dans le jardin.

Sarita devant les débris de son logis.
En l’espace de quelques secondes, les eaux font irruption dans le logis. Anwara réalise immédiatement que tous leurs effets sont perdus. Il ne s’agit dès lors plus que de sauver sa vie : « Nous n’avions plus d’autre choix que de nous élancer dans les eaux et d’essayer de rejoindre la terre ferme. » C’est alors qu’Anwara, entraînée par les eaux, perd connaissance. Son destin semble fixé. Mais après quelque temps, elle reprend conscience et constate qu’elle est accrochée à un arbre, ce qui lui a certainement sauvé la vie. Cependant, aucun sauveteur n’est en vue pour la ramener en sûreté vers le bord. Des heures s’écoulent. Puis finalement un grand soulagement : quatre hommes repèrent cette femme en détresse et la mettent en sécurité.

Par miracle, Anwara a survécu aux fortes intempéries.
Elle est donc sauvée…mais n’a plus rien. De plus, elle est angoissée de ne pas savoir où se trouve sa famille. Deux jours plus tard, elle reçoit enfin une heureuse nouvelle : son mari et ses enfants sont vivants ! Ils avaient été traînés sur trois kilomètres en aval du fleuve avant d’avoir pu être sauvés et de trouver un abri dans une cabane. Anwara relate, toute soulagée : « Je peux à peine croire que notre famille soit à nouveau réunie après cette inondation catastrophique. Un miracle s’est produit. »
L’Aide aux Eglises dans le Monde est sur place
Les inondations et les éboulements au sud-est du Népal et au nord-ouest du Bangladesh ont causé la mort de plus de deux cents personnes et détruit l’existence de dizaines de milliers de familles. Plus de quatre cent mille personnes ont dû fuir leurs logis endommagés ou même totalement détruits. Beaucoup d’entre eux ont tout perdu et souffrent de la faim. Les partenaires locaux de CSI se sont rendus dans les régions les plus touchées pour y distribuer de la nourriture, des produits d’hygiène, des comprimés de purification de l’eau et des toiles de tente. De plus, ils s’engagent pour que de nombreux sinistrés gravement atteints puissent à nouveau avoir un toit. Les familles de Sarita et de Ratankali ont par exemple obtenu de l’aide.
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