Le pasteur Paul Mukendi remis en liberté
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Le pasteur Paul Mukendi, leader du Centre évangélique Parole de Vie au Québec, a été remis en libéré pendant ses procédures d’appel. Il devra toutefois souscrire à un engagement de 5000 $ avec dépôt et de 50 000 $ sans dépôt.
La Cour d’appel du Québec a décidé de remettre en liberté sous conditions Paul Mukendi, pasteur principal du Centre évangélique Parole de Vie, condamné par le juge Jean-François Émond à une peine de huit ans de prison pour agression sexuelle, agression armée et de menace de mort sur une fille de son église. Les faits que « l’apôtre du Québec » a toujours nié.
Il peut ainsi retrouver son épouse Carmen Calenga Mukendi et ses trois enfants qui croient à son innocence.
Paul Mukendi devra cependant respecter de nombreuses conditions.
Il lui est interdit de quitter le Québec, de faire une demande de passeport ou de se trouver dans un rayon de 200 m de la plaignante et des témoins ainsi que de leur lieu de culte.
Il ne peut chercher, accepter ou garder un emploi ou un travail bénévole qui le placerait en situation d’autorité de personnes de 16 ans et moins. Il ne pourra donc pas prêcher dans son église comme il l’aurait souhaité.
Dans les réseaux sociaux, le responsable du Centre évangélique Parole de Vie devra s’abstenir de « faire référence au litige en cours ni dénigrer la plaignante ou l’administration de la justice, et ce, de quelque manière que ce soit ».
Il lui faudra aussi « prendre les mesures nécessaires pour effacer ou autrement empêcher la publication de tout commentaire de cette nature sur l’ensemble des sites internet et autres médias sociaux qui sont sous son contrôle », a indiqué la Cour d’appel.
Il doit également souscrire à un engagement de 5000 $ avec dépôt et de 50 000 $ sans dépôt.
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