L’EEC organise la première Conférence annuelle des jeunes entrepreneurs chrétiens
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.«Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi, et dit : Seigneur, tu m’avais remis deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres. » Matthieu 25:22.
C’est par ce verset biblique que la Direction Régionale de la Jeunesse informe qu’elle organisera la première Edition de la Conférence Annuelle des Jeunes Entrepreneurs Chrétiens (CAJEC) le samedi 23 Mars 2024, dans la salle des fêtes de la Paroisse EEC Nkolndongo II de 8h00 à 14h00.
L’édition 2024 aura pour thème : « l’entreprenariat : une niche d’opportunité pour les chrétiens ».
Cet évènement annuel sera un cadre de coaching, d’échange d’expériences d’accompagnement et de réseautage entre les jeunes entrepreneurs, ceux qui aspirent à le devenir et les experts.
Il se veut aussi un cadre de réflexion, d’apprentissage, d’échange afin de faire émerger un entrepreneuriat chrétien et objectif.
Elle sera animée par des hauts experts de notre Eglise parmi lesquels, le 2e Vice-Président de Région en charge des œuvres en la personne Dr Salomon CHINMOUN, qui est par ailleurs consultant en management des organisations et gouvernance décentralisée pour le développement. celui-ci conduira le thème 2 portant sur les « enjeux et perspectives pour l’entrepreneur chretien dans notre région » ; le Révérend Jonas KEMOGNE enseignant d’éthique et déontologie bancaire chef d’antenne CAFRAD- Bependa Douala qui conduira le thème 1 sur « jeune entrepreneur et éthique chrétienne » et Alin NGASSA consultant en management, Manager associé au cabinet business and strategy consulting pour le thème 3 : « créer son entreprise : une démarche simple et pratique ».
Une note d’information tirée du Communiqué de la région, signé par la directrice Régionale Reverende FOKA TCHONDA Héloïse .
Ainsi donc tous les jeunes de notre Région sont invités à y prendre part : entrepreneurs ou aspirants à l’entrepreneuriat, et même ceux qui ne savent pas encore à quel saint se vouer, à venir profiter des conseils et des opportunités qui seront présentés ce jour.
En effet Pour le maître de cérémonie :
«Le terme entrepeneuriat est lié à entreprendre c’est poser des actions, faire preuve d’initiative.
Au vue de cela, nous sommes tous à un moment de notre vie des entrepreneurs.
Mais il y a des entrepreneurs réguliers. Ce sont ceux qui tirent leur subsistance d’une activité de commerce. Vous les trouverez dans les marchés, le long des rues, devant les grands magasins, dans les couloirs des bureaux, dans les carrefours (jour et nuit), dans les zones reculées et parfois pas très recommandée.
C’est la masse écrasante des petits gens qui constituent en grande partie le secteur informel.
Dans le jargon technique, on dit qu’il font du « business » : ils ne sont facilement saisissables et identifiables, ils redoutent les agents de la mairies, ils ont toujours du cash sur eux (il évite le circuit bancaire)…
On parle ici des redoutables bayam sellam du marché Etoudi, la coiffeuse du Quartier qui va de maison en maison, les ferailleurs, des « dépanneurs » de l’avenue Kennedy, des « nettoyeurs » dans les plantations de la Socapalm, des apacheurs du marché Mokolo, de tous les vendeurs sous le manteau, des vendeurs de pastèques avariés à 2h du matin au marché des vivres de Douala, les vendeuses d’épices, etc.
De tout ceci, il y en a qui pousse leur action pour en faire une entreprise c’est-à-dire une entité juridique et économique plus ou moins formelle qui s’essaye au jeu de l’offre et de la demande dans le respect d’un certain nombre principes.
A ce niveau, il faut respecter des règles, savoir ses droits et obligations, connaître des techniques plus conventionnelles de gestion.
Notons que ces exigences se complexifie selon vos choix et selon l’évolution de votre entreprise.
L’entrepreneuriat est une niche pour les chrétiens mais non une panacée.
C’est n’est pas une panacée car l’entrepreneuriat chrétien ne serait être»