Éducation solidaire : Le mouvement « Je prie pour mes enfants » offre espoir et fournitures à Douala
À quelques semaines de la rentrée scolaire 2025-2026, le mouvement « Je prie pour mes enfants », dirigé par Olive Sandrine NGONO, a marqué les esprits avec une opération à fort impact social : « 1 enfant, 1 cartable », tenue à l’Alliance Biblique de Douala le 16 août dernier. Cette initiative, à la croisée de la prière, de l’action sociale et de l’éducation, a permis d’équiper des dizaines d’enfants en fournitures scolaires, soulageant ainsi leurs familles face au poids financier de la rentrée.
L’objectif était clair, permettre à chaque enfant, indépendamment de sa condition sociale, d’aborder l’année scolaire avec dignité et motivation. En distribuant des cartables garnis de cahiers, stylos, ardoises et autres fournitures essentielles, le mouvement « Je prie pour mes enfants » rappelle que l’éducation est un droit fondamental et qu’elle commence par des gestes concrets. « Nous croyons fermement que la prière doit s’accompagner d’actions. Cette opération est née d’un cri du cœur, trop d’enfants brillants échouent ou abandonnent simplement parce qu’ils manquent du minimum. Nous avons voulu répondre à ce besoin, aussi humblement que possible », a déclaré Olive Sandrine NGONO, fondatrice du mouvement.
Créé pour porter dans la prière les enfants, leurs familles, et les institutions éducatives, le mouvement « Je prie pour mes enfants » prend ici une dimension nouvelle. En touchant directement les réalités du terrain, il s’impose comme un acteur social engagé, à l’écoute des défis des communautés.
De plus, l’Alliance Biblique de Douala, partenaire logistique de l’événement, a prêté ses locaux pour cette action solidaire, en cohérence avec sa mission de diffusion de la Parole de Dieu et de soutien aux actions chrétiennes concrètes.
Au-delà de la distribution, la journée du 16 août fut aussi un temps de prière, d’échanges et de sensibilisation sur le rôle de la prière dans le choix des établissements scolaires pour ses enfants. Des ateliers ont été animés autour du rôle des parents dans la réussite scolaire, de l’importance de la discipline, et de la construction d’une société plus juste à travers l’éducation. Pour Olive Sandrine NGONO, l’opération n’est qu’un début. »Nous rêvons d’un mouvement national, pourquoi pas continental, où chaque mère, chaque père, chaque croyant, prend à cœur l’avenir des enfants, pas seulement les siens. Aujourd’hui, c’est un cartable. Demain, ce sera peut-être une bourse, un mentorat, ou une école »
L’opération « 1 enfant, 1 cartable » incarne l’essence même d’un engagement chrétien authentique ; la foi en action. En posant ce geste simple mais porteur de sens, « Je prie pour mes enfants » rappelle que l’avenir du Cameroun se construit aussi dans les petits sacs à dos des élèves sans parents ou ceux dont les géniteurs sont démunis et dans le cœur de ceux qui croient en eux.
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