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Missionnaire Jean GODIN: Dieu est juste et bon (Mathieu 20:1-16)

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Elle est bien difficile à accepter la parabole des ouvriers de la onzième heure. En effet, en lisant cette parabole de Jésus, on a l’impression que cette histoire n’est pas juste au regard de nos principes sur les droits des travailleurs à savoir : « Travailler plus pour gagner plus » et non l’inverse, c’est-à-dire : « Travailler moins pour gagner plus ».

Une partie de l’audience pendant le culte

Jésus raconte cette histoire en réponse à la question du disciple Pierre, qui, dans Mathieu 19 :27, dit : « Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; qu’en sera-t-il pour nous ? ». Jésus répondit en substance : « Quiconque aura quitté sa famille et ses biens pour me suivre, recevra le centuple et héritera la vie éternelle ». Il ajoute quelque chose de surprenant : « Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers ».

Cette parabole raconte l’histoire d’un maître de maison qui engage des ouvriers pour travailler dans sa vigne. Il convient d’un commun accord un prix avec ceux qui sont engagés à la première heure : un denier par jour. Il sortit vers la troisième, sixième, neuvième, et même à la onzième heure, et, trouvant des ouvriers qui ne faisaient rien, les envoie à sa vigne en leur disant : « je vous donnerai ce qui sera raisonnable ». Ils y vont, sans convenir de prix, s’en remettant à la justice et à la bonté du maître. Le soir venu, celui-ci commence à payer ceux qui ont été les derniers à être engagés et leur rémunération est identique à ceux de la première heure (un denier pour tous).

Alors, voyant cela, les ouvriers engagés le matin murmurent et dirent : « Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue et la chaleur ». En d’autres termes, l’instinct humain leur fait dire que : Ce n’est pas juste. Car selon le principe d’équité, une personne ayant travaillé moins longtemps recevrait moins d’argent que celle ayant travaillé beaucoup plus.  Au regard d’un simple calcul purement humain, ils se sentent lésés. La mesure prise par le maître de la vigne, parait injuste au regard de ceux qui ont travaillé dur durant douze heures sans être pour autant récompensés. En effet, la logique rétributrice de la justice humaine, veut que chacun reçoive en proportion de ce qu’il a fait, dans une relation de donnant-donnant. Mais, dans le cas d’espèce, il n’en est pas ainsi car nous sommes en présence de la justice de Dieu.

Dans cette vigne du Royaume du Père, c’est Dieu lui-même qui édicte la loi, qui l’applique et qui juge. En réponse aux revendications de l’un des ouvriers de la première heure, le maitre de la vigne (Dieu) dit : « Mon ami je ne te fais pas tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ? ; prends ce qui te revient…je veux donner à ce dernier autant qu’à toi ».

Le maître de la vigne qui est Dieu, fait remarquer que l’ouvrier embauché le soir peut bénéficier du même salaire que celui qui a été recruté le matin. L’Eternel Dieu qui est notre juge, notre roi et notre sauveur (Esaïe 33 :22) nous révèle ainsi ses qualités les plus reconnaissables que sont son amour, sa justice et sa grande bonté. Comme les voies de Dieu sont différentes de nos voies !

Le vigneron divin veut que tous les ouvriers reçoivent un plein salaire, qu’ils aient travaillé dur ou pas. Il donne à chacun, non pas selon ses mérites, mais selon sa volonté et avec générosité.  L’accord d’un denier pour tous vise alors l’égalité et l’unité. Remarquons bien qu’il n’a rien fait d’illégal car, il donne bien aux ouvriers de la première heure la pièce d’argent d’un denier tel que défini dans leur accord mutuel dit « contrat de travail ». L’injustice apparente qu’évoquent les ouvriers de la première heure n’est-elle pas plutôt synonyme de jalousie ?

  • Tout est grâce et non mérite.

Dieu est juste et bon. Il donne tout gratuitement sans tenir compte de nos efforts. Il n’y a pas de mérite, ni de compétitivité dans son Royaume. Le salut, le Saint-Esprit, la vie éternelle, nous ne les recevons pas comme une récompense ; nous les recevons comme un héritage, comme une grâce, dit l’apôtre Paul, afin que personne ne se glorifie (Ephésiens 2 :9). Tout service accompli pour Dieu est alors une grâce qu’il accorde, et sa valeur sera estimée selon sa divine appréciation, non pas selon la vision des hommes.

Dans cette parabole, le seigneur nous enseigne cette grande leçon : dans le royaume de Dieu, la récompense n’est jamais un droit. « Si on croit qu’on peut obtenir quelque chose de Dieu, en faisant quelque chose, ça ne marche pas. Si on est chrétien pour recevoir quelque chose, eh bien, ça ne marche pas ». Malheureusement, combien de religions sont-elles, qui prônent comme postulats les œuvres et le mérite pour hériter des faveurs de Dieu ? « Ni nos sacrifices, ni nos jeûnes et bonnes prières même faites au bon moment, ni nos offrandes, ni nos louanges, ni notre fidélité au culte de dimanche, etc. ne nous garantissent le Royaume des cieux. Peut-on croire qu’on peut forcer la main de Dieu ou obtenir plus de lui alors qu’il nous a tout donné par pure grâce ? ».

Dans sa vigne, « certains travaillent et voient le fruit tandis que d’autres le font sans voir le résultat ; certains travaillent et sont reconnus pendant que d’autres sont à la tâche depuis les premières heures et ne le sont pas ; pire, certains travaillent et passent par des épreuves terribles alors que d’autres n’en vivent aucune ». Mais une chose est certaine, « Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom » (Hébreux 6 :10). Il n’oublie pas tout ce que nous faisons pour son Royaume. Sa justice n’a rien à voir avec nos justices sociales, ni avec nos conceptions du mérite. Pour lui, chacun de ceux qui œuvrent dans son Royaume est digne de recevoir son salaire, qui est juste et pleine selon ses promesses.

Dans cette histoire, le maître de la vigne est Dieu, les vignerons, ce sont les disciples, l’ouvrier de la première heure est celui qui s’est converti dès le début. Celui de la onzième heure s’est converti à la dernière minute ; mais il touche le même salaire que les autres, le salaire de la grâce c’est-à-dire le salut éternel. Dieu ne nous fera pas entrer dans les bénédictions éternelles en vertu d’œuvres méritoires, mais de sa grâce souveraine. Il ne connait qu’une mesure, celle qui est pleine. Alors accomplissons son service avec reconnaissance, dans la conscience de sa grâce imméritée et de la fidélité à ses promesses.

 Pour le Journal Chrétien

Emmanuel LANKOANDE

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