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Accusations contre les églises ACER et ICC : une enquête du Journal Chrétien rétablit la vérité

Les systèmes politiques et médiatiques internationaux ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Depuis sa création en 2003, le Journal Chrétien, service de presse reconnu par l'Etat, est une force démocratique importante pour tous les chrétiens, les pasteurs et les églises parce qu'il les défend et fait éclater la vérité. Lire la suite.

Face aux accusations portées par Radio France et Mediapart, qui pointent du doigt les églises ACER et Impact Centre Chrétien (ICC) pour des dérives sectaires, le Journal Chrétien, à travers sa nouvelle cellule d’investigation, a aussi mené une enquête fouillée afin d’apporter un éclairage sur la situation.

Cette investigation, réalisée avec une équipe de journalistes compétents, visait à répondre à cette question : « Y a-t-il vraiment des dérives sectaires au sein de ces églises ACER et Impact Centre Chrétien (ICC) ? ». La recherche de la réponse à cette question nous a permis de recouper les faits et de vérifier les allégations avancées. Voici alors les résultats de notre investigation.

Une erreur d’appréciation et une incompréhension cultuelle

En France, certaines églises évangéliques, notamment les églises Impact Centre Chrétien (ICC) du Pasteur Yvan Castanou et l’Assemblée Chrétienne pour l’Évangélisation et le Réveil (ACER) d’Alain Patrick Tsengue, sont pointées du doigt pour des pratiques jugées illégales.

Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, via sa cellule d’investigation, a creusé les dessous de ces accusations et la volonté de ces institutions religieuses de se conformer aux lois cultuelles en vigueur en France.

Notre enquête a révélé que les accusations formulées par nos confrères de Radio France et de Mediapart reposent en grande partie sur une erreur d’appréciation des pratiques internes de ces églises, en particulier celles d’expression africaine.

Ces pratiques, bien que différentes des usages religieux occidentaux traditionnels, ne traduisent pas une volonté de contrôle abusif des fidèles, mais s’inscrivent plutôt dans un cadre doctrinal et spirituel visant à encourager l’affermissement dans la foi.

Par ailleurs, au sujet de l’encadrement spirituel versus contrôle sectaire, nos enquêteurs ont pu faire ces constats.

 Pour le cas de l’église ACER

Radio France accuse l’Assemblée Chrétienne pour l’Évangélisation et le Réveil (ACER) de promouvoir une « culture de l’obéissance » assimilable à un lavage de cerveau.

Toutefois, notre analyse des propos attribués au Rév. Alain Patrick Tsengue dans son livre La chaîne d’impact montre qu’ils sont sortis de leur contexte. Les extraits cités, tels que ceux concernant l’obéissance et la soumission, ne sont pas des appels à la manipulation, mais des recommandations sur la discipline spirituelle, une valeur fondamentale dans la vie chrétienne.

En ce qui concerne les allégations liées au « marketing de réseau », notre enquête nous a permis d’observer que l’église ACER n’utilise pas ces méthodes à des fins mercantiles, mais dans une logique d’organisation communautaire pour mieux encadrer ses fidèles. Ce modèle, bien qu’inhabituel, ne constitue pas une violation des lois françaises sur les libertés publiques, ni un abus de pouvoir.

 Pour le cas d’Impact Centre Chrétien (ICC)

L’église Impact Centre Chrétien (ICC) est accusée de pratiques de contrôle abusif sur ses membres, notamment par le biais de tuteurs spirituels. Notre enquête a également révélé que ces tuteurs jouent plutôt un rôle d’accompagnement et de conseil spirituel, sans contrôler la vie personnelle des fidèles de manière intrusive.

D’ailleurs, les témoignages présentés par Radio France proviennent principalement de personnes qui ont soit quitté l’église, soit abandonné leur assemblée. De ce fait, ils ne reflètent pas l’expérience générale des membres actifs de l’église.

Quant à la question des « guérisons divines », il s’agit de témoignages personnels partagés dans un contexte précis de foi : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas », selon Hébreux 11 : 1.

Cependant, l’ICC nous a clairement indiqué que ces récits n’occultent toujours pas un avis médical, une mesure qui démontre une volonté de responsabilité socio-spirituelle.

 Sur la question de la dîme

Radio France critique l’usage de la dîme, un prélèvement volontaire fixé à 10 % des revenus des fidèles. Or, cette pratique, quoique polémique en milieu évangélique et bien qu’encouragée, n’est en aucun cas imposée, comme le confirment des spécialistes tels que Sébastien Fath, Historien et Chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Selon lui, les offrandes théâtralisées dans les typiques des églises d’expression africaine sont souvent mal comprises et interprétées comme des formes de manipulation, alors qu’elles reflètent des traditions festives et communautaires.

Une suspicion de discrimination

L’analyse de notre enquête soulève une question sous-jacente à savoir : « Pourquoi ces accusations visent-elles principalement des églises d’expression africaine en France ? »

Cette focalisation semble refléter un préjugé culturel, voire un fond de racisme, sans exagération. Les pratiques de ces églises, bien que différentes de celles du monde occidental, respectent globalement le cadre légal français et les valeurs spirituelles chrétiennes puisqu’elles sont aussi membres de la Fédération Protestante de France (FPF).

L’enquête du Journal Chrétien montre que les accusations de Radio France et de Mediapart reposent subjectivement sur des interprétations biaisées et une incompréhension des réalités culturelles et spirituelles des églises évangéliques.

Ces églises membres de la Communauté des Églises d’expressions africaines en France (CEAF), également membre de la Fédération protestante de France (FPF), sans se voiler la face, manifestent une volonté de se conformer au cadre légal tout en maintenant leur identité doctrinale biblique. Alors, plutôt que de les stigmatiser, un dialogue constructif avec eux serait préférable pour encourager une meilleure compréhension mutuelle de leurs offices religieux.

Ce qu’il faut savoir sur le Rév. Alain Patrick Tsengue

Le Rév. Alain Patrick Tsengue, fils d’un prédicateur, a été immergé dans un environnement spirituel dès son enfance. À 13 ans, il développe une passion pour l’Évangile en accompagnant son père lors de réunions d’évangélisation. En 2003, il fonde l’Association Chrétienne pour l’Évangélisation et le Réveil (ACER), qui devient l’Acer Église Évangélique, une église dynamique à Rennes, France.

Son ministère, centré sur une église multiculturelle, prône une foi unie au-delà des clivages raciaux et culturels, mettant chaque croyant au service de Jésus-Christ. Réputé pour ses prédications percutantes et ses dons de guérison et de révélation, il encourage les croyants à marcher dans la victoire sur les défis de la vie.

Son épouse Paulette, responsable du département social de l’ACER et directrice des éditions TA3P, apporte discernement et sagesse. Conférencier international, auteur et créateur de la chaîne chrétienne « EVTV » (Évangile Télévision), il continue d’influencer la francophonie par sa foi et son ministère. L’Acer Église Évangélique incarne la puissance transformatrice de Dieu.

Ce qu’il faut savoir sur le Pasteur Yvan Castanou

Né à Reims le 22 juin 1971, le Pasteur Yvan Castanou est une figure importante du monde protestant évangélique en France. Président et pasteur principal de l’église Impact Centre Chrétien (ICC), qu’il a fondé en 2002 avec son frère Jumeau, Yves Castanou, il a su transformer cette vision en un mouvement mondial.

Aujourd’hui, ICC compte plus de 170 églises locales et rassemble chaque dimanche plus de 50 000 fidèles, sans compter les milliers de participants en ligne via la chaine YouTube ICC TV.

Homme rigoureux et charismatique, le Pasteur Yvan Castanou a bâti son parcours sur des bases solides.

Diplômé de la NOEMA Business School en 1995, il est également titulaire d’un DUT en Gestion des Entreprises depuis 1991 et d’un DEUG en Mathématiques.

Toujours en quête d’excellence, il a complété sa formation par un Master en Théologie en 2023 à Toronto et a été honoré en 2017 du titre de Docteur Honoris Causa par les Universités Privées d’Haïti.

Ordonné pasteur en 2004 aux côtés de son épouse Modestine, il œuvre avec une foi inébranlable à l’édification de vies transformées par l’amour de Dieu.

Époux attentionné et père comblé de quatre enfants, il porte en lui une mission claire : « Apporter la lumière de Dieu dans chaque vie et chaque foyer. »

À travers ses enseignements, ses écrits et son engagement, Pasteur Yvan Castanou demeure une source d’inspiration pour la nouvelle génération de serviteur de Dieu. Pour lui, avec la foi et le dévouement, « les montagnes peuvent toujours être déplacées au nom de Jésus-Christ ».

La Rédaction de le Cellule d’enquête du Journal Chrétien

 

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