Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

La polémique sur l’invitation d’Alain Patrick Tsengue à ICC est-elle justifiée ?

PARTAGER SUR :

L’invitation du pasteur Alain Patrick Tsengue à la Cité Royale a choqué certains membres de l’église Impact Centre Chrétien (ICC). Nous allons examiner cette situation à la lumière de la Bible.

Le 20 juillet dernier, le pasteur Alain Patrick Tsengue a été reçu à La Cité Royale, où il a donné un message édifiant sur l’évangélisation intitulé: « Pourquoi les chrétiens ont-ils honte de l’Évangile ? »
Les participants ont été manifestement bénis par cette prestation. Mais certains membres de l’église Impact Centre Chrétien se seraient absentés en signe de protestation à l’invitation du leader de l’Assemblée Chrétienne pour l’Évangélisation et le Réveil (ACER), qui est la cible d’une campagne de discrédit et de diffamation menée ces dernières années par des médias séculiers français.

Depuis le début de l’année, le pasteur Yvan Castanou a invité plusieurs serviteurs de Dieu à la Cité Royale en estimant que « la volonté de Dieu, c’est d’équiper son peuple; c’est de déverser des grâces, des sagesses, des intelligences, des onctions, des capacités pour construire l’Eglise, pour construire le Corps de Christ. » Il a notamment reçu les pasteurs Yves Castanou, Mohammed Yérégnan Sanogo et Djo Grace Mwenze.

Le pasteur Alain Patrick Tsengue a été invité en juillet dernier pour enseigner sur l’évangélisation, notamment le principe de l’évangélisation par l’amitié. Des milliers de personnes ont été bénies par les enseignements dispensés à cette occasion.

Quelques observations à la lumière de la Bible

  1. 1. Apprendre à faire confiance aux conducteurs spirituels

Chaque serviteur de Dieu a reçu une grâce particulière et des dons spécifiques de la part du Seigneur. La bonne attitude serait de faire confiance à nos conducteurs spirituels, même si nous ne comprenons pas leurs choix dans un premier temps.
Jésus a été confronté à la réticence d’un disciple dans Jean 13.6-7: “Jésus vient à Simon Pierre ; celui-ci lui dit : Seigneur, tu me laves les pieds, toi ? Jésus lui répondit : Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras par la suite.”
En se mettant lui-même à genoux pour laver les pieds de ses disciples, Jésus, leur Seigneur et Maître, leur donne une leçon de première importance : le croyant se salit et se fatigue au contact du monde et a donc besoin d’être purifié et encouragé pour rester en communion avec le Seigneur.

La première réaction de Pierre, c’est que le Seigneur en fait trop et qu’il inverse les rôles ! Il s’insurge contre l’abaissement de Jésus qui veut accomplir à son égard un travail normalement confié à un esclave. Justement, dira le Seigneur, en agissant ainsi je désire vous donner un exemple (Jean 13.14, 15) : apprenez à vous mettre, vous aussi, aux pieds de vos frères et sœurs.

En entendant la réponse du Seigneur, la deuxième réaction de Pierre, c’est que le Seigneur n’en fait pas assez ! Pourquoi ne lui lave-t-il pas aussi les mains et la tête : les mains qui font le mal et la tête qui a les mauvaises pensées ? C’est l’occasion pour le Seigneur d’expliquer avec douceur à ses disciples qu’ils avaient déjà été rendus purs par le simple fait qu’ils avaient cru à sa mission. À l’exception de Judas, hélas !

Ils ne comprendront vraiment cela que plus tard, quand le Saint Esprit leur révélera que Jésus “nous a lavés de nos péchés dans son sang” (Apocalypse 1.5). C’est un fait accompli : “Vous avez été lavés… vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus” (1 Corinthiens 6.11). Lavé, purifié, tel est maintenant celui qui croit en Jésus.

2. L’autorité dans l’Eglise dont Christ est la tête

Nous vivons dans une époque caractérisée par le mépris de l’autorité. L’Eglise, qui est pourtant une institution divine, n’est pas épargnée par ce phénomène. Jésus dit: “Je bâtirai mon Eglise.” Matthieu 16.18

Le roi Louis XIV fit construire à Versailles un immense palais. Avec son parc de 800 ha, ses 50 fontaines et ses 620 jets d’eau, ses 2100 sculptures… avec son château aux 2153 fenêtres, ses 11 ha de toitures, ses 51 000 m2 de planchers, ses 6000 œuvres d’art…, Versailles fut un immense chantier durant plus de 25 ans. En 1685, 36 000 ouvriers et manœuvres y travaillaient !

Mais ce n’est rien à côté de la construction de “la maison de Dieu” (1 Timothée 3.15), de l’Église que bâtit Jésus Christ ! Dun nombre incalculable de chrétiens y travaillent jour et nuit depuis vingt siècles, sur la terre entière. Ils sont “collaborateurs de Dieu” (1 Corinthiens 3.9). Jésus Christ est le maître d’ouvrage, l’architecte et aussi le fondement de cet édifice. Chaque croyant, dans sa mesure, a reçu de Dieu un don spécifique pour y apporter de bons matériaux : “De l’or, de l’argent et des pierres précieuses” (1 Corinthiens 3.12). Mais parfois aussi on y apporte “du bois, du foin, du chaume”, des choses volumineuses, mais sans valeur !

Au-dessus de ses collaborateurs, et mieux qu’eux, c’est Dieu lui-même qui travaille, c’est Jésus Christ qui travaille.

« Et Dieu a établi dans l’Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. » 1 Corinthiens 12:28

Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, our le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ. Ephésiens 4:11-12

Les apôtres avaient un ministère primordial comme gardiens de l’Évangile authentique (Ephésiens 2.20).

Les prophètes de l’Ancien Testament révélaient la volonté de Dieu au peuple juif dans ses rapports avec l’Éternel à un moment donné de son histoire. Cependant, souvent ces mêmes révélations avaient une portée plus grande: elles parlaient de la venue du Messie, de son rejet et de son règne millénaire. Mais “le temps favorable… le jour du salut”, celui de l’Église, à savoir celui dans lequel nous vivons (2 Corinthiens 6.2) restait un mystère. On conçoit donc que des messages d’une telle envergure ne pouvaient procéder que d’une inspiration divine. C’est ce que confirme l’apôtre Pierre : “De saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint” (2 Pierre 1.21).

Aujourd’hui, qu’en est-il du don de prophétie puisque le dessein de Dieu est désormais complètement et définitivement révélé dans la Bible et nulle part ailleurs (Colossiens 1.25 ; Romains 16.26) ? Que peut apporter de nouveau un prophète ? Il met en valeur les vérités, révélées dans la Parole de Dieu, propres à édifier, exhorter et consoler ses frères en raison de leurs besoins et de leurs circonstances. Comment connaître ces besoins ? Comment y répondre si ce n’est, comme autrefois, “poussé par l’Esprit Saint” ? Comment, devant un tel défi, exercer un ministère aussi varié si ce n’est comme “oracle de Dieu” (1 Pierre 4.11) ?

Jésus a été un prophète parfait : il n’a dit que ce que son Père lui ordonnait de dire, lui qui était la Parole de Dieu incarnée. Les prophètes de l’Ancien Testament n’ont parlé que par l’Esprit ; le prophète dans l’Église, par l’Esprit, parle pour édifier, exhorter et consoler les croyants. Ces derniers peuvent alors réaliser qu’ils sont “présents devant Dieu, pour entendre tout ce qui… a été ordonné de Dieu” (Actes 10.33).

Une décision louable

Le pasteur Yvan Castanou a été critiqué pour avoir invité Alain Patrick Tsengue à la Cité Royale pour parler de l’évangélisation. Chaque chrétien dispose d’un don particulier. Que Dieu nous accorde un coeur humble pour reconnaître le don particulier que Dieu a déposé dans la vie des autres chrétiens.

Un jour, Jésus a surpris ses contemporains en exhortant ses disciples à s’inspirer du serpent dans un domaine spécifique. Il leur dit : “Soyez donc prudents comme les serpents…” Matthieu 10.16. Malgré tout ce qu’on peut reprocher au serpent, Jésus a reconnu que cette animal a comme vertu sa prudence.

Les médias ne détiennent pas le monopole de la vérité

Désordres politiques, attentats, crises économiques, maladies sont autant de sujets que beaucoup de médias mettent à la une de leur actualité, car le public est friand d’informations spectaculaires. Que ce soit à tort ou à raison, elles nous sont communiquées avec insistance à un moment ou à un autre. Au contraire, on sait passer sous silence ce que l’on ne veut pas communiquer ! Quant au bien-fondé de ce que l’on nous présente, il est difficile de se faire une juste idée de ce qui est vrai ou utile. Les enjeux de la médiatisation nous échappent souvent. Quelquefois, le fond de l’information n’a qu’un intérêt politique ou commercial habilement caché.

Il est d’autres informations qui sont de l’ordre de la rumeur. Elles circulent avec la rapidité de l’éclair et sont souvent sans grand fondement. Comment s’y retrouver quand on entend tout et son contraire ? Faut-il entrer dans le « jeu » du moment et s’empresser d’agir parce que « on » a dit ceci ou cela qui paraît tellement important ?

Oui, être “prudent” s’impose.

La prudence est cette faculté de réfléchir préalablement à tout acte et à toute parole. Jésus la mentionne et la recommande comme une attitude à cultiver. Soyons équilibrés, ne cédant pas à « l’humeur du moment » simplement parce qu’elle est médiatisée, “car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais… d’amour, et de sobre bon sens” (2 Timothée 1.7).

Le chrétien n’est pas livré à lui-même dans ses choix, ses décisions, ses orientations. Il peut demander à Dieu ce qu’il convient de faire, ou pas, dans telle ou telle situation. Cependant, que de fois nous nous inquiétons inutilement à cause de l’agitation ambiante !

Si nous sommes réellement en communion avec le Seigneur, nous ne pourrons pas faire autrement que de tout lui apporter dans la prière. Apprenons à abandonner toute inquiétude par une confiance toujours plus totale en Celui qui nous aime d’une manière parfaite.

Et si Alain Patrick Tsengue était comme Marc?

L’équipe du Journal Chrétien avait découvert le pasteur Alain Patrick Tsengue dans les années 2000 alors qu’il animait l’émission « Allô, le ciel est ouvert ! » sur le portail chrétien Enseignemoi.com qui a donné naissance à EMCI TV. Il a beaucoup d’aisance dans l’évangélisation et la communication. S’il est entouré des leaders chrétiens équilibrés, il sera très utile à beaucoup de ministères.

“Prends Marc et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le service.” 2 Timothée 4.11
“[Onésime] t’a été autrefois inutile, mais maintenant il est utile, à toi comme à moi ; et je te l’ai renvoyé.” Philémon 11
“Si quelqu’un se purifie… il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre.” 2 Timothée 2.21

L’adjectif “utile” apparaît plusieurs fois dans la Bible, dont trois fois concernant des personnes, dans les trois versets cités. Qu’est-ce qu’être “utile” pour une personne ? Selon le dictionnaire, c’est être quelqu’un « dont l’activité, les capacités sont susceptibles d’être profitables à autrui ». D’après cette définition, celui qui désire être utile se met à la disposition d’autrui pour effectuer le travail qui lui est confié en fonction de ses aptitudes et de la confiance qu’il inspire. Il l’accomplit donc dans la dépendance de celui qui l’a pris à son service.

C’est le cas de Marc. Tout à la fin de sa vie, alors qu’il est emprisonné à Rome, Paul l’estime “utile pour le service”. On pourrait, à première vue, s’étonner du choix de Paul. Marc n’avait-il pas quitté Paul et Barnabas pour retourner à Jérusalem peu de temps après avoir été à leur service ? De ce fait, Paul lui avait préféré Silas pour la suite de son voyage (Actes 13.5 ; 15.38).

Peut-être Marc était-il découragé par l’ampleur de la tâche ou peut-être n’appréciait-il pas d’apporter l’Évangile aux non-Juifs. Nous ignorons les motifs de son abandon momentané, mais nous savons que Paul les a désapprouvés. Quoi qu’il en soit, Dieu veillait sur le jeune homme. Réengagé au service de Barnabas, puis se trouvant plus tard à Rome au contact de Paul et d’autres encore, Marc comprend le service auquel Dieu l’a destiné. Il l’assume alors si fidèlement et utilement que Paul le range parmi ses “compagnons d’œuvre” (Philémon 24).

Dieu confie à chacun un service dans lequel il peut lui être utile en étant utile aux autres. Il nous exhorte à y prendre garde et à l’accomplir “pleinement” (Colossiens 4.17 ; 2 Timothée 4.5). Mais surtout, suprême encouragement, il sait en apprécier parfaitement la valeur. Comme Paul le dit aux Thessaloniciens, Dieu se souvient de notre œuvre de foi et de notre travail d’amour (1 Thessaloniciens 1.3).

Chrétiens TV

Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !

Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge, les fake news, les calomnies et les attaques contre les Evangéliques, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité qui propose une information indépendante et fiable, non biaisée par des intérêts d'actionnariat ou publicitaires.
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.

Ne perdons pas la bataille idéologique

Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.

Les évangéliques pris pour cible

L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.

Faire contrepoids

A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.

A quoi serviront vos dons ?

Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.
Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

Les commentaires sont fermés.