Une ONG chrétienne vient en aide aux plus démunis en Égypte
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.La plage… les vacances… le soleil… les pyramides… peu de gens associent l’Égypte à la pauvreté, à la corruption, à l’oppression ou à la discrimination des femmes et des minorités.
Saviez-vous qu’on estime actuellement à soixante mille le nombre de prisonniers politiques en Égypte? ou qu’un quart de la population gagne moins de deux francs par jour? ou qu’environ quarante pour cent des femmes adultes souffrent de violence domestique et que plus de nonante pour cent sont excisées? et que de nombreuses familles n’envoient pas leurs filles à l’école?
De la nourriture pour les plus pauvres
L’économie souffre encore des conséquences de la pandémie. Beaucoup ont perdu leur emploi et sont toujours au chômage. L’Aide aux Eglises dans le Monde (AÉM) a des partenaires sur place qui tentent de remédier à la situation. L’un d’entre eux a distribué neuf cents paquets de nourriture dans trois villages aux personnes souffrant particulièrement des conséquences de la pandémie.
Amr, trente-cinq ans, est un homme qui a des difficultés à marcher. Il ne peut plus travailler. Sans revenu, la vie est difficile pour sa famille et lui. Ils dépendent des autres pour les aider. Sa femme, ses enfants et lui l’ont remercié avec reconnaissance du colis alimentaire.
Sherif, 85 ans, vit seul et est aveugle. Il ne perçoit aucun revenu. Des personnes passent de temps en temps pour lui fournir le strict nécessaire, mais il n’a personne qui soit disponible pour veiller sur lui. Lorsqu’il a reçu le colis alimentaire, il s’est senti béni.
Notre partenaire essaie toujours de rencontrer les gens avec amour et de leur donner de l’espoir. La coordination des distributions passe par des églises locales qui connaissent les bénéficiaires et peuvent continuer à les encadrer.
Des magasins pour les femmes
Notre partenaire soutient les femmes défavorisées en leur accordant des microcrédits afin qu’elles puissent monter un petit commerce. Beaucoup d’entre elles ont été rejetées par leur famille après s’être tournées vers la foi chrétienne.
Om a trois enfants. L’aîné va à l’université, le suivant à l’école secondaire et le dernier à l’école primaire. Son mari est chauffeur de taxi. Grâce à notre soutien, elle a pu ouvrir un petit magasin de vêtements. Elle s’est vraiment épanouie et a commencé à penser en termes d’entreprise. Grâce aux bénéfices, elle a étendu son commerce aux pyjamas et aux robes de chambre. Le nombre de clients a continué à augmenter. Aujourd’hui elle propose même des robes de mariée. Om remercie Dieu de lui permettre de payer toutes ses factures et de continuer à envoyer ses enfants à l’école. Sa fille Nada a également apporté son aide et a lancé un projet d’articles ménagers et de literie. Le revenu aide à payer le loyer de la boutique.
Fatma était très pauvre et ne pouvait pas subvenir aux besoins de sa famille. Son mari est trop âgé pour travailler. Quatre de ses enfants vivent encore sous son toit. Avec le soutien de l’AÉM, elle a commencé à vendre du blé et du maïs deux fois par semaine. Avec le temps, elle a pu développer son commerce et peut désormais subvenir aux besoins de sa famille.
Nous prions pour:
– une plus grande ouverture envers les chrétiens et une protection pour nos partenaires locaux,
– les femmes qui sont socialement défavorisées, qui ne reçoivent souvent pas d’éducation et qui subissent fréquemment des violences domestiques,
– les avocats qui défendent les chrétiens discriminés devant les tribunaux,
– Plus de personnel local, car certains de nos partenaires sont surchargés de travail.