Liberté d’expression…
Liberté d’expression.
Il y a quelques jours, nous avons commémoré les horribles attaques terroristes d’il y a 10 ans…
Il y a 10 ans, il s’ensuivit une immense manifestation de soutien…. Avec des personnalités importantes en tête du cortège de manifestants…
Ces « terroristes » voulaient venger des dessins dit « blasphématoires ».
Nous défendons avec force la liberté d’expression, les lois et les droits de la république aussi ; mais en tant que chrétien, pouvons-nous tout nous permettre ? Pouvons-nous y réfléchir un instant ?
Dans la Bible, Jude-9/ , « …Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit : Que le Seigneur te réprime ! … ». Nous constatons donc, que pour nous chrétiens, nous ne devons pas blasphémer ni injurier quiconque, pas même le diable, le pire de tous.
Oui, défendons la liberté d’expression, mais ne nous permettons pas d’injurier qui que ce soit par nos paroles ou d’autres moyens…
Peut-être que plus généralement, notre société d’aujourd’hui, nous prive d’une véritable liberté d’expression. Mais, nous ne trouverons pas la liberté en nous opposant à Dieu et en faisant le mal… Nous nous placerions alors, sous l’esclavage du diable…
Il y a bien plus de quarante ans, j’ai été pendant un certain temps vendre des bibles et autres littératures chrétiennes, sur le marché mensuel de «La Roche Posay» une petite bourgade du Poitou dans la Vienne, dans laquelle il y a des cures pour des maladies de peau… Avec les curistes qui n’avaient que peu de loisirs dans cette bourgade, j’avais des bons clients… Un curiste, avec qui j’avais bien échangé, «un libre penseur», m’avait abonné à leur journal, le journal de la «Libre Pensée». L’église catholique et le Pape étaient particulièrement visés (un peu trop à mon goût) mais pire, c’était aussi blasphématoire contre Dieu ! Après quelques numéros, je l’ai refusé… Ce que cet homme n’a pas compris ! Mais non, je ne pouvais pas recevoir, même gratuitement, de telles insultes contre autrui et surtout contre Dieu.
Un chrétien doit toujours avoir une attitude respectueuse
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?