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La persécution des chrétiens d’Afrique subsaharienne

Dans un contexte d’instabilité croissante, de nombreux groupes extrémistes profitent du vide de pouvoir pour contrôler des territoires et étendre leurs activités. Les chré- tiens constituent pour eux des « infidèles », cibles privilégiées. Sur les 15 pays d’Afrique Subsaharienne présents dans l’Index 2025, 13 ont des niveaux extrêmes de violence contre les chrétiens.
Au Nigeria, les milices fulani (peules) radicalisées font désormais plus de victimes que les groupes terroristes comme Boko Haram et ISWAP (État islamique en Afrique de l’Ouest).
Les chrétiens sont ciblés disproportionnellement (de l’ordre de 3 chrétiens tués pour un non-chrétien alors que la moitié de la population est chrétienne, d’après l’Observatoire de la Liberté Religieuse en Afrique).
Les attaques prennent la forme de raids de villages, de meurtres, de kidnappings, de viols, de destructions de propriétés. Si le nouveau président Bola Ahmed Tinubu semble avoir rééquilibré la représentation de la diversité religieuse au sein de gouvernement, il n’a pas réussi à endiguer les violences.
Les attaques de Pâques 2024 dans le Sud de l’État de Kaduna, dans une zone avec pourtant une forte présence militaire, l’illustrent cruellement.
Au Mali, une situation illustre la vulnérabilité des chrétiens : en août 2024, les responsables d’églises dans la région de Mopti sont convoqués par des djihadistes, afin « de ne pas être surpris quand ils attaqueraient ».
Ces derniers leur présentent leurs règles de vie : tous les chrétiens doivent se convertir à l’islam, financer le djihad et payer une taxe aux extrémistes. S’ils refusent, les chrétiens n’ont pour autre option que de fuir ou de se préparer à être attaqués…
Au Burkina Faso, il y a une menace existentielle sur « le pays des hommes intègres ». Le pays traverse une crise sans précédent : 40 % du territoire est sous contrôle terro­ riste, 10 % de la population est déplacée interne, 6 000 écoles fermées (1 million d’enfants déscolarisés). Les chrétiens payent le prix fort, alors que plusieurs attaques djihadistes ont visé directement les églises, comme à Essakane en février 2024 ou à Kounla en août 2024.

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