A la fin de notre vie….
Soins palliatifs, soins de fin de vie…
Philippiens 1.23, « …Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ… »
Dans le monde séculier, nous entendons parler de soins palliatifs, d’euthanasie ou plutôt de mort voulue et exécutée par un tiers. Nous voulons que nos derniers moments de vie soient paisibles, sereins et surtout sans douleur. Une fin de vie douloureuse, angoissée donne mauvaise conscience à l’entourage. C’est difficile « à porter et à vivre », cela n’est pas agréable à voir.
Pour autant, il y a un enjeu bien plus important, occulté et ignoré : « l’après ». Peut-on ignorer pareil enjeu ?
Nous pouvons voir et entrevoir comment certaines personnes prennent la décision de « partir » en disant au revoir à leurs proches etc… etc…
La Bible nous relate une histoire de soin, « juste » avant la mort d’un homme. Une histoire bien triste… Dans 1 Samuel 28, Saül vient d’apprendre que le lendemain il va mourir. Il en est terrassé… mais « le seul soin » que la personne présente lui donne, c’est un bon repas…
Cette femme qui vient de lui annoncer sa mort, est incapable de lui apporter le réconfort et l’aide dont il aurait besoin… c’est à dire une mise en ordre avec Dieu…
Elle lui offre un repas, « un veau gras » avec des pains sans levain… Le veau gras est un repas de choix, et les pains sans levain accompagnaient d’ordinaire les sacrifices. Cela donne l’illusion d’un vague secours dans le cadre de la religion…
Les seuls soins et le seul encouragement dont il avait besoin, c’était de se tourner vers Dieu qui pardonne les pécheurs, et qui leur donne la vie éternelle. Mais distraire et nourrir d’illusions est bien la pire chose que l’on puisse faire à un mourant, un être aimé. Oui, trop souvent, tout est fait pour que le mourant ne sache pas et oublie où il pourrait aller…
Réalisons l’importance de ces derniers instants, afin de pouvoir apporter tout le conseil de Dieu concernant le salut, de celui qui s’apprête à quitter notre monde.