7 679 églises chrétiennes ciblées en un an
7 679 églises ou de propriétés chrétiennes publiques (écoles, hôpitaux, cimetières…) ont été attaquées, détruites, pillées, endommagées, incendiées, fermées de force ou confisquées en 2024, selon l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2025. C’est moins que l’année passée où on estimait que la Chine était responsable de la fermeture d’au moins 10 000 églises. Derrière ces chiffres, ce sont des milliers de chrétiens qui se sentent en danger au moment de se réunir ou sont tout simplement privés de leur liberté d’association.
Le Rwanda a fait fermer 4 000 églises en juin et juillet 2024, au motif qu’elles n’appliquaient pas toutes les règles de sécurité, notamment celle d’être parfaitement insonorisées. Les églises soupçonnées de ne pas soutenir le gouvernement et les églises protestantes non traditionnelles auraient été particulièrement visées.
En Chine, le temps des grandes « églises de maison » non liées aux mouvements officiels de l’État, touche à sa fin. Elles étaient tolérées et rassemblaient publiquement des centaines voire des milliers de chrétiens. Ces derniers se réunissent désormais de plus en plus en tout petits groupes, changeant souvent de lieux de réunion. Quant aux églises du Mouvement patriotique des trois autonomies, elles sont souvent forcées de fusionner entre elles pour n’avoir plus qu’un lieu de culte unique.
En Inde, les cérémonies religieuses continuent d’être interrompues par des attaques de foules menées par des hindouistes extrémistes.