Le droit à la liberté de religion pour les chrétiens
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Les chrétiens ont droit à la liberté de religion. « Les États-Unis ne resteront pas sur la touche comme des spectateurs », a déclaré le secrétaire d’État Mike Pompeo.
La liberté de religion est un droit humain fondamental et une grande priorité pour le gouvernement Trump. Cette semaine, je suis extraordinairement fier d’accueillir le vice-président et plus de 80 délégations des quatre coins du monde à la toute première réunion ministérielle pour l’avancement de la liberté religieuse organisée par le département d’État.
Raul Zamora a donné refuge à 150 étudiants dans l’église de la Miséricorde divine, à Managua, quand la police et les militaires nicaraguayens ont tiré sur l’église pendant 16 heures, au début du mois. Bilan : deux étudiants tués, et l’église détruite.
« Le rôle de l’église est de se tenir aux côtés de ceux qui souffrent », a affirmé Zamora. Pour les autorités nicaraguayennes, explique-t-il, l’Église est l’ennemi parce qu’elle soutient les étudiants qui protestent contre les politiques du président Daniel Ortega.
Il est l’un des survivants de la persécution religieuse de divers pays du monde qui sont venus participer à une réunion ministérielle sur la liberté de religion organisée par le département d’État et qui se déroulera sur trois jours. Outre les survivants, la conférence réunit des responsables gouvernementaux et des chefs religieux, des défenseurs des droits et des représentants de la société civile dans le but de trouver ensemble des moyens concrets pour lutter contre la persécution et la discrimination, et aussi pour assurer un respect approfondi du droit à la liberté religieuse pour tous.
« Les États-Unis ne resteront pas sur la touche comme des spectateurs », a déclaré le secrétaire d’État Mike Pompeo, en annonçant la tenue de la conférence. « Nous entrerons dans l’arène et nous serons solidaires de tous ceux qui aspirent à jouir de leurs droits humains les plus fondamentaux. »
En 1944, Irene Weiss avait 13 ans quand elle a été déportée de Hongrie au camp d’Auschwitz-Birkenau, avec 425 000 autres juifs en l’espace de deux mois. Des huit membres de sa famille, seules sa sœur aînée et elle n’ont pas été exterminées dans le camp de concentration. Les deux jeunes filles ont été transférées dans un autre camp que leurs bourreaux finiront par fuir à l’approche des troupes soviétiques. En 1947, Mme Weiss et sa sœur ont immigré à New York.
Ceux qui persécutent les autres du fait de leur religion, souligne Mme Weiss, « méconnaissent le principe qu’un seul Dieu peut écouter différentes sortes de prières. Je n’accepterais pas un Dieu qui serait assez mesquin pour faire de la discrimination entre ma religion, la religion hindoue ou la religion musulmane. »
D’autres participants à la réunion ont partagé le récit de leurs persécutions, parmi lesquels Marziyeh Amirizadeh et Maryam Rostampour, arrêtées parce qu’elles étaient chrétiennes ; et la transfuge nord-coréenne, Ji Hyeon-A, emprisonnée et torturée parce qu’elle avait en sa possession une petite Bible que sa mère lui avait donnée.
Le révérend Nguyen Cong Chinh est un pasteur luthérien qui a enduré des années de prison au Vietnam, pour avoir sapé la solidarité nationale par la pratique de sa religion. Même avant d’être détenu, le pasteur et sa famille ont fait l’objet de passages à tabac et vu leur maison détruite pour avoir pratiqué leur religion.
« Le gouvernement de chaque pays a la responsabilité de protéger et de faire respecter la liberté de religion », a déclaré M. Chinh par le truchement d’un interprète. « La liberté de religion est un besoin que ressent toute l’humanité. Sans une véritable liberté de religion, le monde deviendra un endroit dépourvu d’ordre et d’harmonie. »