Pâques 2023 : l’Eglise Protestante Evangélique prie pour le retour de la paix au Burkina Faso
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.
A l’occasion de la commémoration de la fête de Pâques ce dimanche 9 avril 2023, une délégation gouvernementale s’est jointe aux fidèles chrétiens de l’église évangélique du « Bon Berger » de Ouagadougou afin de prier ensemble pour le retour de la paix et de la sécurité au Burkina Faso secoué depuis 2014 par l’extrémisme violent. C’était sous la présidence du premier responsable de la Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina, le pasteur Henri YE. Il avait à ses côtés des pasteurs d’églises sœurs membres de la fédération dont le pasteur Daniel YONLI de l’EE/SIM. On notait également la présence du vice-président de l’Assemblée nationale de Transition, le frère Dafidi LOMPO.
Photo de famille (ministres et invités)
A la demande des autorités de la Transition, la fête pascale a été marquée cette année par des prières élevées à Dieu pour le retour de la paix au Burkina. A l’Eglise protestante Bon Berger de Ouagadougou, fidèles chrétiens et ministres ont consacré des heures d’adoration, de louange et de supplications au Christ ressuscité, vainqueur de la mort et véritable source de la paix tant recherchée par le peuple burkinabé.
La délégation gouvernementale et les responsables de la FEME en première ligne pendant le culte
Le président de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME), s’est d’emblée réjoui du fait que les autorités aient mis au centre de leurs actions de reconquête du territoire nationale, la dimension spirituelle. « Nous avons accueilli cette initiative très favorablement afin que la victoire sur l’extrémisme violent, nous soit donnée pas seulement par les armes mais surtout en comptant sur l’Eternel des armées à qui nous élevons nos prières, » a-t-il dit en substance.
Une partie de l’assemblée
Au cours de cette solennité pascale, fidèles et ministres ont d’un commun accord, debout comme à genoux, élevés leurs prières à l’Eternel des armées pour la sécurité du pays, la cohésion sociale, la réconciliation nationale, la guérison des cœurs, le retour des personnes déplacées internes, la fin du terrorisme, le retour de la quiétude au Burkina jadis havre de paix.
Moment de louange
Dans sa prédication du jour tirée du livre de Marc 16, 9-10 et intitulé « Jésus le ressuscité, au milieu de nous », le pasteur Henri YE, a montré l’importance de la résurrection de Jésus-Christ. « Par la mort et la résurrection du Christ, nous avons la rémission de nos péchés et le salut gratuit de Dieu. Ce n’est point par nos œuvres, afin que personne ne se glorifie, déclare l’évangile. Ainsi, la résurrection du Christ est cœur de l’évangile ; elle est au centre du christianisme et de l’humanité » a indiqué l’homme de Dieu. Si le Christ n’était pas ressuscité, selon l’apôtre Paul, notre foi serait vaine.
Actes de louange et d’adoration.
« C’est pourquoi, Il est capital pour l’homme d’accepter Jésus, l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde et, de comprendre qu’il n’y a pas deux sauveurs dans le monde encore moins deux médiateurs » a exhorté le prédicateur. Par ailleurs, la bible déclare clairement qu’il y’a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ. 
Intervenant au nom de la délégation gouvernementale, le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, a exprimé le vœu ardent des autorités de la Transition de voir le Burkina renouer avec la paix dans un proche avenir. « Nous avons foi, par les prières dites à Dieu en ce jour pascale, que la victoire est assurée », a déclaré le Colonel Boukaré ZOUNGRANA.
Pour le Journal Chrétien
Emmanuel LANKOANDE
