Wall Street finit en hausse après les sanctions contre la Russie
PARIS (Reuters) – La Bourse de New York a fini en hausse jeudi une séance qui avait pourtant très mal commencé, l’annonce par le président américain, Joe Biden, de nouvelles sanctions contre la Russie après le lancement de l’offensive militaire de Moscou en Ukraine ayant favorisé un retournement de tendance.
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L’indice Dow Jones a gagné 92,07 points, soit 0,28%, à 33.223,83, le Standard & Poor’s 500, plus large, a pris 63,2 points, soit 1,5%, à 4.288,7 et le Nasdaq Composite a progressé de 436,10 points (+3,34%), à 13.473,59.
Après avoir consulté les autres pays membres du G7, Joe Biden a annoncé une nouvelle série de mesures visant à limiter la capacité de la Russie à faire des affaires dans les principales devises du monde. Ce nouveau train de sanctions vise en particulier des banques et des groupes publics russes.
Les indices de Wall Street, qui baissaient fortement en début de séance (jusqu’à -2,62% pour le S&P-500 et -3% pour le Nasdaq) après l’annonce de l’entrée des troupes russes en Ukraine, sont rapidement remontés juste après la déclaration du locataire de la Maison blanche.
« La position ferme adoptée par les Etats-Unis et l’Europe envoie un message fort aux marchés financiers: ils essaieront autant que possible de paralyser l’économie russe », a commenté Peter Cardillo, chef économiste de Spartan Capital Securities à New York.
« D’un certain point de vue, c’est positif », a-t-il ajouté tout en soulignant que le marché n’en avait pas pour autant fini avec la baisse.
« On va probablement rester exposé à une hausse des prix du pétrole, et probablement à une hausse des prix des matières premières », a-t-il dit.
Alors que tous les grands indices sectoriels sectoriels S&P étaient évoluaient dans le rouge en début de séance, celui des hautes technologies a été le principal moteur de la hausse en fin de journée, terminant sur un gain de 3,47%.
Le secteur de l’énergie a en revanche cédé 0,87%, les cours du pétrole ayant fini loin de leurs plus hauts du jour après que Joe Biden a évoqué la possibilité d’un recours aux réserves stratégiques.
Le Brent affichait en fin de séance un gain de 2,3% à 99,08 dollars après être monté à 105,79 dollars, au plus haut depuis 2014. Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a pris 0,8% à 92,81 après un pic à 100,4 dollars.
VALEURS
Au sein du Dow Jones, les plus fortes hausses ont profité à des « techs »: Salesforce a pris 7,22%, Microsoft 5,11% et Intel 4,59%.
Dans le secteur pétrolier, Chevron a abandonné 0,52% et Exxon Mobil 1,26%.
(Rédigé par Marc Angrand, avec Caroline Valetkevitch à New York)