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Wall Street en forte baisse après l’offensive russe en Ukraine

PARIS (Reuters) – La Bourse de New York a ouvert en forte baisse jeudi dans un contexte d’aversion généralisée au risque après la décision de la Russie d’attaquer l’Ukraine alors que les Occidentaux préparent en réaction de nouvelles sanctions contre Moscou.

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Une vingtaine de minutes après les premiers échanges, l’indice Dow Jones perd 630,6 points, soit 1,9%, à 32.501,16 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de -1,97% à 4.142,33 points.

Le Nasdaq Composite cède 1,91%, soit 248,897 points, à 12.788,59.

La Russie a lancé jeudi une offensive de grande ampleur contre l’Ukraine par voies terrestre, aérienne et maritime dans ce qui constitue la plus grande attaque d’un Etat contre un autre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

La police ukrainienne a dit à la mi-journée avoir comptabilisé 203 attaques de la Russie depuis le début de l’offensive russe, ajoutant que des combats avaient lieu pratiquement partout sur le territoire ukrainien.

Les dirigeants de l’UE ont déclaré qu’un nouveau train de sanctions massives et ciblées contre la Russie serait débattu lors du sommet convoqué en urgence ce jeudi en début de soirée, tandis que le président américain Joe Biden a promis une réponse « concertée » contre une attaque qualifiée d' »injuste ». .

Les tensions géopolitiques ont placé au second plan les indicateurs économiques du jour, comme le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au quatrième trimestre qui a été révisé légèrement en hausse à 7,0%, en rythme annualisé.

Les inscriptions au chômage, elles, ont diminué plus que prévu la semaine dernière à 232.000.

Aux valeurs, le compartiment technologique recule fortement, de 2,5%, dans le sillage de l’effondrement du Nasdaq, qui pourrait entrer en marché baissier (« bear market »), c’est-à-dire un repli de 20% par rapport à son récent plus haut, en novembre, si la tendance se confirme.

Le Dow Jones, lui, se dirige vers une correction, définie par une baisse de 10%, par rapport à son record de clôture du 4 janvier.

L’indice de la volatilité, aussi appelé indice de la peur, monte de 12% à 34,8 points, après avoir atteint 36,8 points, au plus haut depuis le 24 janvier.

Outre les « techs », les producteurs de lithium et le secteur bancaire (-4,8%) sont particulièrement affectés par ce « jeudi noir ». Les groupes de défense à l’image de Raytheon Technologies et Lockheed Martin, les compagnies pétrolières comme Exxon Mobil et Chevron, et les producteurs d’or tels que Barrick Gold et Newmont sont en revanche recherchés. Le baril de Brent a franchi la barre des 100 dollars et l’or, actif refuge, monte.

Les résultats ou prévisions d’eBay (-7%), Alibaba (-4%), Hertz Global (-3%) et Booking (-10%), Dish network(-4,9%) ont déçu les investisseurs.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Jean-Michel Bélot)

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