Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Un demi-million d’emplois détruits en France au premier trimestre sur fond de crise sanitaire

PARIS (Reuters) – L’emploi salarié en France, départements d’Outre-mer inclus, a chuté de 2,0% au cours d’un premier trimestre marqué par les répercussions de la crise liée au coronavirus, ce qui représente un demi-million d’emplois détruits, selon les données publiées jeudi par l’Insee.

Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.

JE FAIS UN DON MAINTENANT

Sur la période janvier-mars, l’économie française a détruit 502.400 emplois nets, presque exclusivement dans le secteur privé avec 497.400 destructions nettes d’emploi (-2,5%), la perte dans le secteur public étant limitée à 4.900 emplois (-0,1%).

Cette chute, au cours d’une période marquée par le début du confinement le 17 mars, a principalement été alimentée par le plongeon de l’intérim (318.100 emplois détruits, soit un effondrement de 40,4%).

Avec cette baisse, la plus importante depuis le début de cette série statistique en 1990, l’emploi intérimaire retrouve un niveau comparable à celui de 2009, au coeur de la crise financière, au cours de laquelle le recul de l’emploi intérimaire ne s’était établi qu’à environ 13%.

Hors intérim, la baisse de l’emploi salarié s’établit à 0,7%, avec 184.300 emplois détruits.

L’économie française s’est ainsi retrouvée en début d’année en situation de destructions nettes d’emploi pour la première fois depuis le début de l’année 2015 et l’emploi salarié est revenu à son plus bas niveau depuis la quatrième trimestre 2017.

Si le marché du travail en France a été frappé de plein fouet par la paralysie de l’activité économique liée au confinement décrété pour ralentir la progression de l’épidémie de COVID-19, le dispositif de financement de l’activité partielle mis en place par l’Etat a permis d’éviter une vague de licenciements, en dépit d’un arrêt des embauches et de non-renouvellements en masse de contrats courts et de mission d’intérim.

Pour le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, qui s’exprimait sur LCI, la France « va retrouver la croissance » et « peut arriver à faire baisser » le chômage « si on se retrousse les manches, si nous nous remettons tous au travail, si nous accélérons la reprise économique ».

« Mon objectif est que l’activité économique retourne à la normale dès cet été », a-t-il précisé.

Le taux de chômage en France calculé selon les normes du Bureau international du Travail (BIT) s’inscrivait jusqu’ici sur une tendance décroissante depuis son pic à 10,5% du printemps 2015.

S’il a connu une baisse « en trompe l’oeil » au premier trimestre il devrait repartir et repasser au-dessus du seuil symbolique de 10% cette année, alors qu’avant le début de la crise sanitaire, l’objectif gouvernemental de le ramener à 7% à la fin du quinquennat était encore « tout à fait à portée de main », selon Bruno Le Maire.

(Myriam Rivet, édité par Jean-Michel Bélot)

tagreuters.com2020binary_LYNXMPEG5A0ES-FILEDIMAGE

Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.