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Tunisie: Le Conseil supérieur de la magistrature refuse sa dissolution

TUNIS (Reuters) – Les juges tunisiens ont rejeté dimanche la décision du président Kaïs Saïed de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature qui les supervise, affirmant qu’il en allait de leur indépendance.

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Kaïs Saïed a annoncé la dissolution du Conseil, l’un des rares organes de l’État encore en mesure d’agir de façon souveraine, alimentant les critiques de ses opposants qui l’accusent de coup d’État.

En juillet, le président a soudainement suspendu le Parlement, limogé le Premier ministre et déclaré qu’il pouvait gouverner par décret. Il a depuis annoncé son intention de réécrire la constitution démocratique de 2014 avant de la soumettre à référendum.

Depuis des mois, le président est en conflit avec l’institution judiciaire, critiquant ses décisions, l’accusant de corruption et la jugeant infiltrée par des opposants politiques.

Le chef du Conseil supérieur de la magistrature, Youssef Bouzakher, a déclaré dimanche matin que sa dissolution était illégale et s’apparentait à une tentative de soumettre les juges au bon vouloir présidentiel.

« Les juges ne resteront pas silencieux », a-t-il prévenu.

Plus tard, deux autres organisations judiciaires ont qualifié cette décision d’inconstitutionnelle. L’Association des jeunes magistrats a évoqué une purge politique du système judiciaire et l’Association des juges a accusé le président de vouloir s’arroger tous les pouvoirs.

La président avait appelé ses partisans à manifester contre le Conseil de la magistrature dimanche, mais seules quelques centaines de personnes se sont rassemblées. Certaines tenaient une banderole où l’on pouvait lire : « Le peuple veut nettoyer le système judiciaire ».

(Reportage Tarek Amara; version française Camille Raynaud, Bertrand Boucey et Elizabeth Pineau)

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