SocGen quadruple son bénéfice, vise une nouvelle amélioration de sa rentabilité
PARIS (Reuters) – Société Générale a annoncé jeudi un quasi quadruplement de son bénéfice au quatrième trimestre, grâce à la baisse des charges liées à la pandémie et au rebond de la banque de détail et des activités de marché sur les actions.
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La troisième banque cotée en France, après BNP Paribas et Crédit Agricole SA, a également indiqué dans un communiqué que sa rentabilité devrait continuer de s’améliorer dans les années à venir.
Son coefficient d’exploitation sous-jacent – une mesure clé de la rentabilité des banques – se situerait entre 66% et 68% cette année, contre 67% en 2021 et 74,6% en 2020. Au-delà de 2022, ce coefficient diminuera année après année, a précisé la banque.
« Le groupe s’engage donc avec confiance dans l’année 2022 », a déclaré Frédéric Oudéa, directeur général de SocGen, dans un communiqué.
Au quatrième trimestre, le bénéfice net s’est élevé à 1,79 milliard d’euros, contre 470 millions d’euros un an plus tôt, avec un coût du risque, reflétant les provisions pour créances douteuses, en baisse de 87,5%, à 86 millions d’euros.
Le produit net bancaire (PNB) à augmenté de 13,4% à 6,62 milliards d’euros, grâce à une croissance de 11% des revenus de la banque de détail en France et à une augmentation de près de 23% du chiffre d’affaires des activités de marché sur les actions.
SocGen a aussi déclaré que les activités de financement et de conseil avaient réalisé l’an dernier la meilleure performance annuelle de leur histoire avec un revenu record de 2,92 milliards d’euros (+14,8%), dont 814 millions au quatrième trimestre.
Société Générale a annoncé la semaine dernière avoir engagé des négociations exclusives pour la reprise des activités de banque de détail du néerlandais ING en France, une opération qui permettrait de doper la croissance de sa filiale de banque en ligne Boursorama.
La banque a rationalisé ses activités au cours de ces dernières années afin d’améliorer sa rentabilité et sa solvabilité financière, notamment en vendant des activités en Europe centrale et orientale et en recentrant sa banque de financement et d’investissement.
Elle prévoit de supprimer 3.700 emplois entre 2023 et 2025 dans le cadre de la fusion de ses deux réseaux français de banque de détail.
(Jean-Michel Bélot, édité par Marc Angrand)