Renault privilégie des prêts garantis sur une nationalisation, dit Jean-Dominique Senard
PARIS (Reuters) – Renault n’est pas dans la perspective d’une nationalisation temporaire par l’Etat français pour surmonter la crise liée au nouveau coronavirus et travaille plutôt sur l’idée de prêts bancaires garantis, dont le montant pourrait être de l’ordre de quatre à cinq milliards d’euros, a déclaré vendredi le président du constructeur automobile, Jean-Dominique Senard.
Interrogé sur RTL sur l’hypothèse d’une nationalisation que n’a pas exclue le gouvernement, Jean-Dominique Senard a répondu: « Aujourd’hui, nous ne sommes pas dans cette perspective. »
« Nous travaillons sur des idées de prêts bancaires qui seraient, eux, garantis par l’Etat et qui, un jour ou l’autre, sont destinés à être remboursés », a-t-il poursuivi.
« C’est ça l’hypothèse sur laquelle nous travaillons aujourd’hui (…) et je suis absolument certain que ça devra permettre de passer la mauvaise période que nous vivons aujourd’hui. »
A l’évocation d’un montant de prêts de l’ordre de quatre à cinq milliards d’euros, le président de Renault a dit: « Ça pourrait être de cet ordre-là. »
Il a néanmoins souligné que l’alliance avec Nissan et Mitsubishi était « le principal support (du) rebond » de Renault.
(Henri-Pierre André, Gwénaëlle Barzic et Bertrand Boucey, édité par Marc Angrand)
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