Quelques tensions à Paris pour la finale de la Ligue des Champions
PARIS (Reuters) – La finale de la Ligue des Champions, remportée 1-0 par le Bayern Munich face au PSG, a donné lieu à quelques tensions dimanche soir à Paris près du Parc des Princes où était retransmis le match ainsi qu’à des verbalisations dans des bars pour absence de port du masque.
La préfecture de police de Paris a fait état de trois interpellations et signalé des tensions aux abords du Parc des Princes, stade situé dans le XVIe arrondissement où 5.000 personnes ont regardé sur deux écrans géants le match qui se déroulait au stade Estadio de la Luz de Lisbonne.
Selon des journalistes de Reuters présents au Parc des Princes, beaucoup de spectateurs ne portaient pas de masque, pourtant obligatoire pour contribuer à lutter contre l’épidémie liée au nouveau coronavirus.
« Il y a eu quelques tensions dès le début du match aux abords du Parc des Princes avec des jets de projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont évacué le parvis en faisant usage de gaz lacrymogène », a dit à Reuters un porte-parole de la préfecture, qui n’a signalé aucun blessé.
Selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, 3.000 policiers et gendarmes ont été déployés à l’occasion de cette finale afin d’éviter les débordements constatés mardi dernier en demi-finale.
L’avenue de Champs-Elysées, où le port du masque était obligatoire ainsi qu’aux alentours, était réservée aux piétons, et 17 stations de métro ont été fermées.
Dans ce quartier, les forces de l’ordre sont intervenues dans de nombreux bars pleins où les distances sanitaires n’étaient pas respectées et où des supporters ne portaient pas de masques. Dans un seul établissement proche de la célèbre avenue, 230 personnes ont été verbalisées à ce sujet, a fait savoir la préfecture.
La victoire mardi soir du PSG en demi-finale avait provoqué des débordements sur les Champs-Elysées, conduisant à 36 interpellations.
Les règles sanitaires n’avaient pas non plus été respectées mardi, ce qui avait conduit la mairie de Paris à dénoncer les « défaillances » de la préfecture.
(Elizabeth Pineau avec Michaela Cabrera)
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