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Les Houthis menacent après de nouvelles frappes américaines au Yémen

WASHINGTON (Reuters) – Le mouvement rebelle yéménite houthi a menacé les Etats-Unis d’une « réponse forte et efficace » après de nouvelles frappes de l’armée américaine au Yémen dans la nuit de vendredi à samedi, au risque d’aggraver les tensions dans la région alors que Washington s’est engagé à protéger les navires des attaques des pays soutenus par l’Iran.

Les frappes américaines ont visé un site équipé d’un radar et avaient pour but d’affaiblir la capacité des Houthis à mener des attaques contre des navires commerciaux, a précisé vendredi l’armée américaine.

« Cette nouvelle frappe entraînera une réponse ferme, forte et efficace », a déclaré Nasruldeen Amer, porte-parole des Houthis, ajoutant qu’il n’y avait eu de blessés ni de « dégâts importants », sur la chaîne de télévision Al Jazeera.

Mohammed Abdulsalam, un autre porte-parole des Houthis, a déclaré à Reuters que les frappes, y compris celle ayant touché pendant la nuit une base militaire à Sanaa, la capitale yéménite, n’ont eu aucun impact significatif sur la capacité du groupe à empêcher les navires affiliés à Israël de traverser la mer Rouge et la mer d’Oman.

À Sanaa, Mohammed Samei, un fonctionnaire, a estimé que les frappes occidentales constituaient un acte « d’agression brutale » et marquaient une nouvelle étape d’une guerre que le Yémen endure depuis 10 ans.

Un autre fonctionnaire, à la retraite, Hussein Kabsi, a jugé pour sa part que soutenir les Palestiniens était un « devoir religieux et moral ».

« Notre position est inébranlable, nous (continuerons) à être aux côtés de nos frères de Palestine et de Gaza jusqu’à la victoire et jusqu’à ce que toutes les terres palestiniennes soient libérées – pas seulement Gaza », a-t-il déclaré.

Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées vendredi à Sanaa, scandant des slogans critiquant Israël et les Etats-Unis, ont montré des images diffusées par la télévision al-Masirah des Houthis.

BIDEN AVERTIT DE NOUVELLES FRAPPES

Le président américain Joe Biden a averti vendredi qu’il pourrait ordonner de nouvelles frappes si les attaques des Houthis contre les navires marchands et militaires en mer Rouge, l’une des voies navigables les plus vitales économiquement au monde, ne cessent pas.

Le Pentagone a indiqué vendredi que les frappes américano-britanniques avaient eu d' »importants effets ».

Les Houthis, qui contrôlent la majeure partie du Yémen, perturbent le commerce mondial en attaquant les navires qui passent par le détroit de Bab el Mandeb, à l’extrémité sud de la mer Rouge, en réponse, disent-ils, à la guerre menée par Israël à Gaza.

« Cette frappe a été menée par l’USS Carney (DDG 64) à l’aide de missiles de croisière Tomahawk. Il s’agissait d’une action de suivi sur une cible militaire spécifique associée à des frappes effectuées le 12 janvier et destinées à réduire la capacité des Houthis à attaquer des navires, y compris des navires commerciaux », a indiqué le commandement américain (Centcom) sur le réseau social X, anciennement Twitter.

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont mené vendredi des frappes contre des sites utilisés par les Houthis pour la première fois depuis que le groupe a commencé à lancer des attaques contre des voies de navigation commerciale en mer Rouge.

Le commandement américain a précisé que les frappes n’entraient pas dans le cadre de l’opération internationale baptisée « Prosperity Guardian » mise sur pied en décembre par les Etats-Unis avec une vingtaine de pays pour assurer la sécurité du transport maritime.

(Reportage Phil Stewart, Idrees Ali et Nandita Bose à Washington; Mohammed Ghobari et Reyam Mukhashef à Aden; Enas Alashray et Mohammed Ghobari au Caire; avec les contributions de Daphne Psaledakis, Jonathan Landay et Kanishka Singh à Washington, Andrew Mills à Doha, Maher Hatem à Dubaï; Elizabeth Piper à Londres; version française Camille Raynaud et Claude Chendjou)

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