Le rebond ne devrait pas durer à Wall Street, attendue en baisse
Wall Street est attendue dans le rouge et les Bourses européennes, hormis Londres, cèdent du terrain mercredi à mi-séance après plusieurs séances de hausse tandis que le mouvement de vente observé sur les marchés obligataires depuis le début de semaine s’essouffle.
Les contrats à terme préfigurent une baisse de 0,33% pour le Dow Jones, de 0,43% pour le S&P-500 et de 0,67% pour le Nasdaq.
Mardi, ces trois indices avaient gagné de 0,7% à 2%, opérant un rebond dans le sillage des gains des valeurs technologiques et financières notamment.
À Paris, le CAC 40 cède 0,6% à 6.619,45 vers 11h35 GMT. À Francfort, le Dax abandonne 0,73% et à Londres, le FTSE, porté les majors pétrolières, gagne 0,23%.
Le FTSEurofirst 300 recule de 0,42%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,92% et le Stoxx 600 de 0,51%.
L’indice européen de référence, qui reste sur cinq séances consécutives dans le vert, a inscrit un plus haut d’un mois en début de journée.
Mais les incertitudes liées au conflit en Ukraine, à la croissance économique, à l’inflation avec la hausse des matières premières et aux politiques monétaires des banques centrales dominent désormais les échanges.
Le président américain Joe Biden est attendu ce mercredi à Bruxelles où il prendra part jeudi aux sommets de l’Otan et du G7. Les alliés occidentaux pourraient annoncer de nouvelles sanctions contre Moscou pour l’invasion de l’Ukraine.
VALEURS EN EUROPE
Le compartiment de l’énergie gagne 1,55%, la plus forte hausse du jour, avec la progression des cours du brut.
Les grands groupes pétroliers britanniques Shell et BP avancent de 3% et 3,37% respectivement, tandis que TotalEnergies ne s’adjuge que 0,3%, pénalisé par un abaissement de conseil de Deutsche Bank à « conserver ».
L’action Air Liquide (+1,75%), en tête du CAC 40, profite de son entrée dans la liste des valeurs favorites de Goldman Sachs.
TAUX
Les dernières déclarations de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, ouvrant la porte à un resserrement monétaire plus agressif face à l’inflation ne font plus effet sur le marché des emprunts d’Etat.
Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans affiche un léger repli, à 2,3771%, après avoir atteint dans la matinée un pic de près de trois ans à 2,4170%.
Son équivalent allemand cède également du terrain à 0,493% après un plus haut depuis octobre 2018 à 0,53%.
CHANGES
Le billet vert avance de 0,24% face à un panier de référence qui inclut l’euro, en recul à 1,0983 dollar.
La livre sterling n’a quasiment pas réagi à l’accélération de l’inflation britannique en février, au plus haut depuis 30 ans à 6,2% sur un an.
« Bien que l’inflation ait été supérieure aux attentes, les marchés ont intégré qu’elle serait en hausse au moins pour les prochains mois », a déclaré Dan Boardman-Weston, responsable des investissements chez BRI Wealth Management.
PÉTROLE
Les cours du pétrole augmentent, soutenus par l’interruption des exportations de brut du terminal Caspian Pipeline Consortium du Kazakhstan, situé sur le flanc oriental de la mer Noire, après le passage d’une tempête.
Le Brent est en hausse de 2,47% à 118,33 dollars le baril et le brut WTI de 2,29% à 111,77 dollars.
(Laetitia Volga, édité par)