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Le débat sur une éco-contribution dans l’aérien resurgit

PARIS (Reuters) – La crise liée à l’épidémie de coronavirus remet en question l’instauration d’une éco-contribution dans le secteur aérien, une idée appuyée par la Convention citoyenne pour le climat qui fait débat au sein même du gouvernement.

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Tandis que le ministère de l’Economie, tout comme celui des Transports, rejettent l’hypothèse d’une nouvelle taxe dans l’immédiat, la ministre de la Transition écologique insiste sur la nécessité de poursuivre la discussion sur un sujet qui s’inscrit dans le débat plus large de la difficulté de relever en même temps les défis économiques et écologiques.

« Quand un secteur est sous l’eau, vous ne lui plongez pas la tête encore plus profond », a déclaré vendredi sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, faisant remarquer que la proposition de la Convention a été faite en début d’année « à un moment qui n’était pas la crise d’aujourd’hui ».

Après le bon score des candidats écologistes aux élections municipales du printemps, Emmanuel Macron a multiplié les signaux sur un possible « verdissement » de sa politique, à condition de ne pas entraver l’activité dans un contexte de crise.

Le ministre de d’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré jeudi qu’il serait « complètement grotesque » d’instaurer de nouvelles taxes à un moment où l’État injecte 18 milliards d’euros pour empêcher le secteur aéronautique de s’effondrer.

Un responsable du ministère des Finances a déclaré vendredi qu’une telle idée n’était « plus une priorité ».

L’entourage du ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, est aussi de cet avis, jugeant que taxer le secteur aérien « reviendrait à l’enterrer vivant ».

Une position qui diffère toutefois de celle de sa ministre de tutelle, Barbara Pompili, pour qui la discussion doit se poursuivre dans la perspective du projet loi appelé à être débattu à l’Assemblée nationale début 2021.

« Il y a des concertations en cours sur toutes les mesures de la Convention qui ont vocation à être dans le projet de loi », a dit vendredi à Reuters l’entourage de l’ancienne militante écologiste, passée sous la bannière d’Emmanuel Macron avant l’élection présidentielle de 2017 et nommée ministre en juillet dernier.

« La ministre refuse de se prononcer tant que ces concertations ne sont pas terminées car on respecte l’avis des citoyens. »

Matthieu Orphelin, député ex-LaRem aujourd’hui membre du groupe Ecologie Démocratie Solidarité (EDS), s’inquiète pour l’avenir des propositions citoyennes.

« Le président nous avait dit avant l’été que la plupart des propositions seraient mises en oeuvre et là le gouvernement multiplie les jokers », a-t-il dit à Reuters. « Je ne dis pas qu’il faut instaurer des milliards de taxes tout de suite mais on pourrait mettre en place des mesures progressives. »

(Leigh Thomas et Elizabeth Pineau, édité par Jean-Michel Bélot)

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