La guerre contre le coronavirus Covid-19 mobilise la planète
WASHINGTON/LONDRES (Reuters) – De nombreux pays du globe ont dévoilé mardi de nouvelles mesures d’une ampleur sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale pour tenter d’endiguer la propagation de l’épidémie de coronavirus et atténuer ses conséquences économiques, déjà dévastatrices pour certains secteurs.
Alors que le nouveau virus SARS-Cov-2 apparu en décembre à Wuhan dans le centre de la Chine a infecté plus de 187.000 personnes à travers le monde et provoqué près de 7.500 décès, les annonces de restriction des déplacements intérieurs, de suspension des voyages ou de gel de toute activité sociétale, sportive ou politique se sont succédé au fil des heures sur tous les continents.
En France, le confinement de tout le pays est entré en vigueur à la mi-journée, sur le modèle italien ou espagnol, du jamais vu en temps de paix.
Le directeur pour l’Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté tous les pays du continent, désormais l’épicentre de la pandémie, à prendre les « mesures les plus courageuses » pour arrêter ou freiner la circulation du virus.
Au Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson, après avoir été critiqué pour la lenteur de sa réaction, a déclaré en conseil des ministres que le pays était entré « en guerre » contre une épidémie qui, selon son conseiller scientifique, devrait faire plusieurs milliers de morts dans le pays.
L’ADMINISTRATION TRUMP VEUT 850 MILLIARDS DE DOLLARS
Face aux fermetures en cascade des magasins (Fnac Darty, Adidas, H&M etc.) ou usines à travers le monde, les gouvernements ont parallèlement promis de venir en aide aux entreprises menacées de faillite et les banques centrales se s’activent pour continuer à alimenter les économies en liquidités.
Aux Etats-Unis, première puissance économique de la planète, l’administration de Donald Trump a proposé au Congrès d’examiner un ensemble de mesures d’un coût total de 850 milliards de dollars.
Ce programme d’aide comprendrait 500 milliards d’exonérations de charges sociales pour les entreprises, 250 milliards de prêts pour les PME ou encore 50 milliards pour renflouer la trésorerie des compagnies aériennes américaines.
Confronté à une chute drastique des vols internationaux, le secteur du transport aérien est l’un des plus touchés par les conséquences de la crise sanitaire: son principal groupe de pression, l’IATA, a déclaré mardi que les trois quarts des compagnies avaient moins de trois mois de liquidités pour financer leurs coûts fixes.
Le PDG de l’IATA, Alexandre de Juniac, a lancé un appel à l’aide des gouvernements, évaluant entre 150 et 200 milliards de dollars l’aide globale nécessaire.
En France, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a annoncé que le gouvernement consacrerait 45 milliards d’euros à la lutte contre les conséquences économiques de l’épidémie et n’hésiterait pas à défendre les entreprises attaquées sur les marchés, quitte à en passer par des prises de participation voire des nationalisations.
En Espagne, le président du gouvernement Pedro Sanchez a dévoilé un ensemble de mesures d’un montant de 200 milliards d’euros, soit 20% environ du produit intérieur brut de l’Espagne, pour soutenir l’économie.
« PAS LE MOMENT DE JOUER LES ÂMES SENSIBLES SUR LA DETTE »
« D’une certaine manière, c’est comme en temps de guerre. Nous avons eu pendant la Seconde Guerre mondiale des déficits budgétaires supérieurs à 20% du PIB pendant cinq années d’affilée et c’était la bonne chose à faire », a commenté quant à lui Robert Chote, directeur de l’Office for Budget Responsibility, qui fournit des prévisions budgétaires indépendantes pour le gouvernement britannique.
« Ce n’est plus le moment de jouer les âmes sensibles à propos de la dette publique », a-t-il encore souligné.
« Si j’ai toujours défendu le sérieux budgétaire en temps de paix, c’est pour que la France n’ait pas à lésiner sur les moyens en temps de guerre », a renchéri le ministre français de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, en déclarant aux Echos que le déficit public français grimperait cette année à 3,9% du PIB, contre 2,2% prévu avant la crise.
A Bruxelles, l’Union européenne a annoncé que les entreprises seraient autorisées à recevoir des subventions publiques allant jusqu’à 500.000 euros ou des garanties d’État sur des prêts bancaires dans le cadre de nouvelles règles provisoires.
Pour apaiser les marchés financiers après un nouveau lundi noir, la Réserve fédérale américaine a annoncé mardi qu’elle allait renouer avec les procédures exceptionnelles utilisées lors de la crise financière de 2008 en octroyant des facilités de crédits aux entreprises et aux ménages alors que les craintes d’une crise de liquidité grandissent.
Ces annonces ont permis aux Bourses européennes de finir en hausse de plus 2% et à celle de New York de rebondir de plus de 3% à mi-séance, après un plongeon de plus de 12% la veille.
La journée a été moins rose pour les amateurs de sports, avec les reports en cascade de grands rendez-vous tels que l’Euro de football 2020, repoussé d’un an à l’été 2021, les Internationaux de tennis de Roland-Garros, reprogrammés à l’automne, et les classiques cyclistes Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège, reportées sine die.
(version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Henri-Pierre André)
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