La France regrette la décision de L’Australie de se doter de sous-marins nucléaires américains
PARIS (Reuters) – La France a pris acte de la décision du gouvernement australien d’arrêter le programme de sous-marins de classe océanique « Future Submarine Program » (FSP), ont annoncé jeudi les ministres français des Affaires étrangères et des Armées dans un communiqué conjoint.
« C’est une décision contraire à la lettre et à l’esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l’Australie », était-il ajouté dans le communiqué.
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ont annoncé mercredi la constitution d’un nouveau partenariat de sécurité et de défense dans le cadre duquel Washington et Londres vont aider l’Australie à se doter de sous-marins à propulsion nucléaire.
Les trois dirigeants se sont engagés à coopérer dans ce cadre pour permettre à l’Australie de s’équiper de sous-marins à propulsion nucléaire, mieux adaptés selon eux à l’évolution des menaces dans le Pacifique, où la Chine se montre de plus en plus ambitieuse.
Il s’agit d’un revirement à 180 degrés pour l’Australie, qui avait commandé il y a deux ans à la France 12 sous-marins à propulsion classique de la classe Attack, conçus par Naval Group, à l’issue d’une compétition serrée avec l’allemand TKMS (ThyssenKrupp Marine Systems) et le consortium japonais Mitsubishi/Kawasaki.
« Le choix américain qui conduit à écarter un allié comme la France d’un partenariat structurant avec l’Australie, au moment où nous faisons face à des défis sans précédent dans la région Indo-Pacifique, marque une absence de cohérence que la France ne peut que constater et regretter », ont déclaré Jean-Yves Le Drian et Florence Parly.
Les ministres français ont fait part de la nécessité de porter la question de l’autonomie stratégique européenne, alors qu’une communication conjointe sur la stratégie européenne pour la coopération dans la région Indo-Pacifique doit être publiée jeudi.
Naval Group a déploré l’annonce du partenariat entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, faisant part de sa « grande déception » dans un communiqué, a rapporté jeudi BFM.
(Reportage Camille Raynaud)
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