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Journée test avec la manifestation des Gilets jaunes, quelques tensions place Wagram

par Gonzalo Fuentes et Ardee Napolitano

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PARIS (Reuters) – La première manifestation nationale de rentrée des Gilets jaunes a donné lieu à quelques tensions limitées, samedi à Paris, alors que le gouvernement redoutait plus que tout une nouvelle flambée de violence sur les Champs-Elysées où tout rassemblement a été interdit.

La préfecture de police a fait état vers 18h20 sur son compte Twitter de 256 interpellations et de 90 verbalisations à Paris. Certaines des personnes interpellées étaient munies de marteaux, de pinces coupantes ou de barres de fer, avaient-elle précisé dans l’après-midi.

Alors que plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées place Wagram, dans l’ouest de la capitale, point de départ d’une des deux manifestations autorisées, la police a procédé à fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants qui tentaient de s’écarter selon elle du parcours du cortège, qui devait rejoindre le Sacré-Coeur.

Certains d’entre eux – dont plusieurs cagoulés et vêtus de noir avaient ainsi l’apparence des « black blocks », une fraction très radicale – ont mis le feu à des poubelles, incendié une voiture et endommagé d’autres véhicules.

Le calme est revenu ensuite.

« Soutien aux forces de l’ordre qui sont en train d’interpeller les fauteurs de trouble violents. L’ordre républicain doit s’imposer », a déclaré dans un tweet le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

NOUVELLE DOCTRINE DE MAINTIEN DE L’ORDRE

Une seconde manifestation autorisée – entre la place de Bourse, dans le centre de Paris, et porte de Champerret – rassemblait dans le calme plusieurs centaines de personnes également, d’autres rassemblements étant organisés dans plusieurs grandes villes de province.

L’humoriste Jean-Marie Bigard, qui s’est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle, a renoncé à y participer après avoir été conspué par des Gilets jaunes.

« Il ne peut pas y avoir sur les Champs de destruction et de chaos », avait déclaré auparavant sur BFMTV le préfet de police Didier Lallement, appelant à la « sérénité » alors que l’activité des commerces de l’avenue a été fortement perturbée lors des précédentes éditions de ces manifestations, émaillées de violences et de destructions.

Les commerçants situés sur les Champs-Élysées avaient ainsi été appelés samedi à fermer leur devanture entre 08h00 et 12h00.

Alors que d’autres rassemblements ont également été organisés en province, Gérald Darmanin, avait présenté la veille les grandes lignes de la nouvelle doctrine de maintien de l’ordre du gouvernement, qui doit permettre de garantir à la fois la sécurité et le droit de manifester.

Dès ce samedi, les forces de l’ordre étaient ainsi dotées d’une nouvelle grenade défensive, dite de désencerclement (GMD), censée être moins dangereuse que la précédente et dont l’emploi est encadré par des « superviseurs ».

(Avec la contribution de Gus Trompiz, rédigé par Jean-Michel Bélot et Jean-Philippe Lefief)

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