COVID-19: L’OMS évoque des « données potentiellement positives » de certains traitements
GENEVE (Reuters) – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a évoqué mardi des « données potentiellement positives » concernant certains traitements semblant limiter la gravité ou la durée de la maladie du coronavirus et fait savoir qu’elle allait concentrer son attention sur les quatre ou cinq plus prometteurs.
« Nous avons certains traitements qui semblent, selon des études qui n’en sont qu’à leur début, limiter la gravité ou la durée de la maladie mais nous n’avons rien encore qui puisse tuer ou arrêter le virus », a déclaré la porte-parole de l’OMS, Margaret Harris, lors d’un point presse.
« Nous avons bien des données potentiellement positives qui sortent mais il nous faut plus de données si nous voulons être sûrs à 100% pour pouvoir dire ‘ce traitement’ contre tel autre », a-t-elle ajouté.
Basée à Genève, l’OMS a lancé fin avril, avec l’appui des dirigeants de nombreux pays, une initiative visant à accélérer le développement de tests, de traitements et de vaccins pour lutter contre le nouveau coronavirus, qui a contaminé plus de 4,19 millions de personnes dans le monde, et à donner un accès généralisé à ces produits.
Plus de 100 vaccins potentiels sont en cours de développement et plus de 800 essais cliniques tentent actuellement d’évaluer des dizaines de traitements potentiels au coronavirus. Pour l’heure, aucun d’entre eux n’a prouvé son efficacité face à ce virus apparu en Chine en décembre avant de se propager dans plus de 200 pays dans le monde.
L’OMS a prévenu en avril qu’il ne fallait pas s’attendre à un vaccin avant « au moins 12 mois ».
(Emma Farge, version française Marine Pennetier, édité par Henri-Pierre André)
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