Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Coronavirus: Une persistance à l’état endémique très probable, estime Fischer

PARIS (Reuters) – Le scénario selon lequel le COVID-19 deviendrait à terme une maladie endémique – c’est-à-dire présente constamment avec une incidence relativement stable – apparaît « hautement plausible », a estimé vendredi le Pr Alain Fischer, président du conseil d’orientation sur la stratégie vaccinale française.

Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.

JE FAIS UN DON MAINTENANT

Interrogé sur ce point sur RMC, Alain Fischer a expliqué que l’éventualité « d’avoir chaque année une vaccination contre le COVID comme on se vaccine contre la grippe » était « évidemment hautement plausible », même si « ce n’est pas tout à fait certain non plus ».

« Les autorités de l’Etat s’y préparent aussi en termes de pré-achats de vaccins, c’est évident », a-t-il souligné.

Ces propos font écho à ceux tenus par le PDG de Pfizer, Albert Bourla, dans un entretien publié vendredi dans Les Echos.

« Je pense que le scénario le plus probable est celui où, effectivement, nous restons dans une situation endémique », a-t-il expliqué. « Cette épidémie va devenir comme la grippe. Nous serons vaccinés et nous aurons une vie normale. »

Pour autant, le patron du laboratoire américain s’est montré rassurant.

UNE TROISIÈME DOSE PEUT-ÊTRE NÉCESSAIRE

Lorsque le COVID-19 sera passé du statut pandémique au stade endémique, « nous pourrons contrôler la situation », a souligné Albert Bourla, en rappelant que les vaccins à ARN messager (ARNm), outre leur grande efficacité, peuvent être adaptés « très rapidement si un variant apparaît ».

En attendant, laboratoires et autorités sanitaires se préparent également à ce qu’une troisième dose de rappel soit nécessaire, au-delà des injections réalisées dans le cadre des campagnes de vaccinations en cours.

« Il semble qu’il y aura besoin d’un rappel (un booster), mais nous ne pouvons pas en parler précisément avant de connaître ces données », pas encore disponibles faute de recul suffisant depuis les premières injections des vaccins anti-COVID, a déclaré Albert Bourla au quotidien économique français.

« Pour l’instant, nous n’avons les données qu’à l’issue des six premiers mois après la seconde injection », a-t-il souligné.

Au-delà de l’évolution de la situation sanitaire, la question du rappel dépend non seulement de l’évolution dans le temps de la protection qu’il confère et l’éventuelle apparition de nouveaux variants.

« On verra effectivement où on en est à l’automne », a expliqué Alain Fischer mais « je pense qu’il est mieux de préparer un scénario où il y aurait besoin de rappels de vaccins que de ne pas s’y préparer et de ne pas anticiper ».

Les Etats-Unis se préparent aussi à l’éventualité qu’un rappel soit nécessaire dans les neuf à douze mois suivant les premières injections de vaccins contre le COVID-19, a déclaré jeudi soir lors devant une commission parlementaire David Kessler, le directeur scientifique du groupe de travail chargé de la gestion du COVID-19 de l’administration Biden.

Selon les données disponibles à ce stade, les vaccins anti-COVID de Moderna et de Pfizer et BioNTech conservent la plus grande partie de leur efficacité au bout de six mois.

(Myriam Rivet, avec Julie Steenhuysen à Chicago)

tagreuters.com2021binary_LYNXMPEH3F0G2-FILEDIMAGE

Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.