L’ONU lance un appel à la solidarité dans la lutte contre le coronavirus Covid-19
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.GENEVE, 13 mars (Xinhua) — « Si jamais nous avions besoin que soit rappelé le fait que nous vivons dans un monde interconnecté, le nouveau coronavirus vient de s’en charger », écrivent dans un article commun la cheffe des droits de l’Homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, et le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, cités par un communiqué de l’ONU rendu public vendredi.
« Aucun pays ne peut aborder seul ce problème, et aucune frange de nos sociétés ne peut être laissée de côté si nous voulons relever efficacement ce défi mondial », ont-ils souligné dans cet article, affirmant que « le COVID-19 constitue un test non seulement pour nos systèmes de santé et nos mécanismes de réponse aux maladies infectieuses, mais c’est aussi un test de notre capacité à collaborer en tant que communauté de nations face à un défi commun ».
Le même jour, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé avec la Fondation des Nations Unies et la Fondation philanthropique suisse un nouveau Fonds de solidarité à la réponse au coronavirus pour permettre aux entreprises, aux fondations et aux particuliers de faire un don à la riposte mondiale de l’OMS à la pandémie actuelle.
« Nous sommes à un moment critique de la réponse mondiale au COVID-19. Nous avons besoin de tout le monde pour s’impliquer dans cet effort massif pour assurer la sécurité du monde », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse.
Les semaines et les mois à venir « mettront à l’épreuve les dispositifs nationaux de gestion des crises et de protection civile – et mettront certainement en évidence des lacunes en matière d’assainissement, de logement et d’autres facteurs qui influent sur les questions liées à la santé », d’après Mme Bachelet et M. Grandi.
« Notre réponse à cette épidémie doit prendre en compte – et en fait, se concentrer sur – ceux que la société néglige ou relègue souvent à l’arrière-plan. Dans le cas contraire, elle échouera. La santé de tous est liée à la santé des membres les plus marginalisés de la communauté humaine. Pour prévenir la propagation de ce virus, il faut toucher tout le monde et garantir un accès équitable au traitement », ont-ils ajouté.