COVID-19 : L’OMS reprend les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.GENEVE, 3 juin (Xinhua) — Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mercredi la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine comme traitement potentiel contre le COVID-19, après une interruption de plusieurs jours.
Le chef de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a expliqué qu’une évaluation a depuis été menée pour analyser les données des essais cliniques. Sur la base des données de mortalité disponibles, l’agence onusienne a conclu qu’il n’y avait « aucune raison de modifier le protocole de l’essai ».
L’OMS avait annoncé la semaine dernière la suspension de l’administration d’hydroxychloroquine en raison des « inquiétudes quant à la sécurité du médicament », suite à la publication d’une étude parue dans la revue médicale The Lancet. Celle-ci jugeait inefficace, voire dangereux, le recours à la chloroquine et à l’hydroxychloroquine pour lutter contre le COVID-19.
« The Lancet » a depuis pris ses distances avec son étude sur la chloroquine. A ce jour, plus de 3.500 patients dans 35 pays ont participé à l’étude Solidarité, un essai clinique international lancé par l’OMS dans le but de trouver un traitement efficace au COVID-19.
Le chef de l’OMS a également annoncé que le continent américain continuait de représenter le plus grand nombre de cas. « Nous sommes particulièrement inquiets pour l’Amérique centrale et du Sud, où de nombreux pays assistent à une accélération des épidémies ». En revanche, l’Europe a connu son plus faible nombre de cas signalés depuis le 22 mars. Au total, plus de 100.000 cas de COVID-19 ont été signalés chaque jour à l’OMS ces cinq derniers jours.