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Jean 3:16 – Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

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Jean 3:16 déclare que Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils pour éviter aux hommes de périr à cause de leur péché. Le verset le plus populaire de la Bible constitue un résumé de tout l’Evangile parce qu’il traite de l’universalité du salut (quiconque), de la facilité du moyen du salut (croit), de la grandeur du mal prévenu (ne périsse point), de l’infini, en excellence et en durée, du bien accordé gracieusement par Dieu (la vie éternelle).

Entretien de Jésus avec Nicodème

« Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » (Jean 3:1-2)

Nicodème n’est nommé que trois fois par Jean : ici,
lorsqu’il proteste contre la condamnation inouïe de Jésus (Jean 7:50), et lorsqu’il aide Joseph d’Arimathée à ensevelir Jésus (Jean 19:38). Il était pharisien, membre du sanhédrin (un chef des Juifs), et un Rabbi (Jean 3:10).

Nicodème est d’abord venu voir Jésus de nuit, par la suite, il s’est déclaré publiquement en Sa faveur. Bien qu’il soit un docteur de la loi et un dirigeant, Il n’a pas parlé avec Jésus d’affaires d’état, mais il lui soumit ses inquiétudes relatives à son âme et à son salut : il est allé directement au vif du sujet !

Une visite nocturne

Pourquoi Nicodème est-il venu de nuit ? Beaucoup de chrétiens se posent cette question.

Les maîtres juifs (rabbins) appréciaient le travail et les discussions nocturnes. Il se pourrait que Nicodème voulait avoir avec le Messie un entretien plus long, ce qui était impossible de jour.

On peut aussi supposer que Nicodème ne souhaitait pas être reconnu et encourir le mépris de ses collègues ou encore risquer sa réputation en rencontrant Jésus. Il ne devait pas oser affronter l’hostilité des sacrificateurs, remplis de rage suite à l’intervention ayant chassé les marchands du temple, et cependant il souhaitait en savoir plus sur celui qu’il croyait être un envoyé de Dieu.

Nicodème se déclarera ouvertement pour Jésus après la croix (Jen 19:39).

Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu

Nicodème confesse, non seulement sa croyance, mais aussi celle de ses collègues pharisiens et rabbins qui savaient que Jésus est un envoyé de Dieu. Les miracles de Jésus les ont convaincus, même s’ils ne veulent l’admettre, qu’il était un docteur venu de Dieu.

La nouvelle naissance

« Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » (Jean 3:3)

« En vérité, en vérité, je te le dis » est une expression qui était souvent employée par Jésus pour donner du poids à une déclaration inhabituelle, solennelle, et importante.
Cette formule est un hébraïsme (amen, amen) dont la racine vient d’un verbe qui signifie « être sûr, fondé ». Le double amen sur les lèvres de Jésus est spécifique à Jean. Cela rend donc, à chaque fois, les mots qui suivent plus poignants. Mais il faudrait remarquer aussi que Jésus utilise ces mots en faisant allusion à quelque chose qui se pratiquait avant lui, suggérant qu’en réalité, il y a une signification plus profonde que ce que vous pensez.
Ici, il révèle à Nicodème que la nouvelle naissance est la condition sine qua non d’entrée dans le royaume de Dieu.

Le terme [anothen] est bien traduit par « de nouveau. » C’est la grande doctrine de la Régénération, de la nouvelle naissance, afin d’être une nouvelle créature. C’est la même doctrine dont il est parlé en Jean 1:12-13.

Nicodème, comme tous les Juifs, supposait que ceux qui étaient nés comme enfants d’Abraham devaient être citoyens du royaume, mais Jésus lui montre que nul ne peut être une nouvelle créature en Christ s’il ne naît de nouveau. Nous sommes nés naturellement dans le royaume de le monde pour vivre une vie naturelle ; si nous entrons dans le royaume des cieux, le royaume de la grâce, il doit y avoir nouvelle naissance.

La doctrine par laquelle un homme peut enterrer son ancienne vie de péchés et commencer une nouvelle vie avec la fraîcheur d’un espoir rajeuni, transparaît dans tout l’Ancien Testament (Ésaïe 1:18 ; Jérémie 31:33 ; Ézékiel 11:19 ; 36:26), et cette doctrine est clairement exposée dans le Nouveau Testament (Romains 6:8 ; 8:3 ; 12:2 ; 2 Corinthiens 5:17 ; Galates 6:15-16).

La naissance est le commencement de la vie ; être né de nouveau, c’est recommencer à vivre une nouvelle fois comme si l’on avait manqué le début de notre vie. Nous devons en effet posséder une nouvelle nature, de nouveaux principes, de nouveaux penchants, poursuivre de nouveaux buts. Par notre première naissance, nous étions corrompus, soumis au péché : voilà pourquoi nous devons devenir de nouvelles créatures !

Aucune expression aussi représentative que celle de la nouvelle naissance ne pouvait être mieux choisie par Jésus pour signifier le changement remarquable, révélant l’état et le caractère des hommes. Nous devons être entièrement différents de ce que nous étions auparavant, de sorte que tout ce que nous pourrons commencer à entreprendre sera désormais distinct de ce qui était fait dans le passé.

Cette nouvelle naissance vient de Dieu, Jean 1:13, et tout concourt en elle, à diriger l’âme vers le ciel ! Il s’agit d’un grand changement qui s’opère dans le cœur d’un pécheur, par la Puissance du Saint-Esprit. Cela signifie qu’une action bénéfique est effectuée en nous, action que nous sommes bien incapables de produire nous-mêmes. Il est erroné de penser que l’issue de notre vie est immuable. Nous ne pourrions alors attendre aucun avantage de la part de Christ ; l’assurance du salut que nous offre Jésus est essentielle à notre bonheur ici-bas.

Nous sommes tous « modelés » dans l’iniquité, ce qui rend nécessaire le changement de notre nature. Nous ne devons pas être étonnés par cet état de fait : lorsque nous considérons la Sainteté de Dieu, comparée à la dépravation de notre nature, avec la perspective de bonheur spirituel qui est placée devant nous, nous ne pouvons considérer qu’il soit étrange qu’un tel accent soit mis sur la « nouvelle naissance » !

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique…

« Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:13-16)

Nicodème fait partie de ces personnes en qui les miracles de Jésus ont suscité une certaine foi (Jean 2:23 ; 3:2). Mais malgré sa science (Jean 3:2,10), il n’a pas compris que l’homme, livré à lui-même (la « chair ») et à la religion des rites extérieurs, ne peut connaître la vie de l’Esprit : il lui faut naître de nouveau (Jean 3:5,7). Cette action miraculeuse et purificatrice (l’eau) de l’Esprit dans la vie des individus sera rendue possible par l’œuvre du Fils sur la croix (Jean 3:14), preuve de l’amour de Dieu pour le monde (Jean 3:16). C’est en croyant au Fils que l’on peut l’expérimenter. Le témoin, Jean-Baptiste, intervient une nouvelle fois pour certifier que cette parole est vraie (Jean 3:22-36).

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