Coronavirus: Plus de 200 avions « parqués » dans les Pyrénées
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Tim Hepher
TARBES (Reuters) – Conséquence de l’épidémie de coronavirus qui a paralysé le trafic aérien, l’aéroport international Tarbes-Lourdes-Pyrénées ressemble depuis plusieurs mois à un parking géant pour plus de 200 avions cloués au sol, un record, selon le spécialiste du stockage Tarmac Aerosave qui a vu les demandes affluer du monde entier.
« J’ai recu un coup de fil un samedi soir d’un client qui disait ‘l’avion est en vol, il arrive chez vous demain matin’, » raconte Patrick Lecer, directeur général de Tarmac, entreprise créée par Airbus, Safran, Suez et qui possède deux autres sites en Europe – Teruel en Espagne et Toulouse-Francazal en France. Un quatrième site verra bientôt le jour à Paris-Vatry.
A leur arrivée, la plupart des avions sont « parqués » dans un « parking actif », prêts à redécoller rapidement. « Les fluides sont vidangés, on laisse 10% de carburant dans les ailes pour ne pas que les joints sèchent, on protège les sondes et on graisse les trains d’atterrissage, les commandes de vol », précise Patrick Lecer.
Au bout de trois mois, les avions doivent soit repartir soit être placés dans un régime de stationnement de plus longue durée où les cabines et les moteurs sont protégés avec des sacs de dessicant. A titre d’exemple, 100 kilos de dessicant sont nécessaires pour protéger de l’humidité un A380.
Déjà forte, la demande de stockage devrait continuer de croître. Les compagnies aériennes reprennent certes progressivement leurs vols mais faute de soutien du gouvernement et à l’approche de la résiliation des bails de location, les constructeurs pourraient se trouver confrontés à la question du stockage.
« Il risque d’y avoir des défauts, et s’il y a des défauts les avions seront recupérés par les propriétaires », parqués de nouveau avant de trouver de nouveaux opérateurs, note Patrick Lecer.
(Version française Marine Pennetier, édité par Blandine Hénault)
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