La Chine salue les initiatives d’Antonio Guterres sur la lutte contre le COVID-19
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Le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, Zhang Jun, a salué jeudi les initiatives du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres concernant le COVID-19, lequel appelle à un cessez-le-feu mondial et à un plan de réponse humanitaire global.
Lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, le diplomate chinois a déclaré que son pays appréciait le rôle joué part l’ONU et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la lutte contre la pandémie.
La Chine salue à la fois l’appel de M. Guterres pour un cessez-le-feu mondial dans le contexte du COVID-19, son plan de réponse humanitaire mondial et son rapport sur les impacts socio-économiques de ce fléau, a-t-il dit.
Au sujet de ce cessez-le-feu, M. Zhang a demandé au Conseil de sécurité d’œuvrer à la cessation des hostilités dans le monde pour favoriser la lutte contre le COVID-19 et de créer les conditions d’un règlement politique des conflits.
Le diplomate chinois a par ailleurs ajouté que le Conseil devait soutenir le plan mondial de réponse humanitaire de M. Guterres afin que les pays les moins avancés et ceux en conflit puissent recevoir de l’aide. Il a aussi demandé aux pays concernés de répondre à cet appel à la levée des sanctions unilatérales afin d’atténuer les effets négatifs du COVID-19 sur le plan humanitaire.
Le Conseil de sécurité devrait en outre oeuvrer au renforcement de la protection des casques bleus et de l’aide médicale en leur faveur, a déclaré M. Zhang.
La Chine a fait des progrès dans la lutte contre le COVID-19 et a réorienté ses efforts vers la prévention d’un retour du virus et la gestion du risque de cas importés. Parallèlement, elle fera tout son possible pour aider d’autres pays, a-t-il assuré.
La pandémie de COVID-19 montre que l’humanité est une communauté de destin et l’expérience de la Chine montre que le nouveau coronavirus peut être vaincu, a-t-il fait savoir.
Zhang Jun a cependant mis en garde contre tout acte visant à rejeter la faute sur d’autres pays, appelant plutôt à la coopération. Il a également appelé à la fin de la stigmatisation et de la politisation du dossier.
