Wall Street chute après que les Etats-Unis sont devenus le N°1 mondial en nombre de cas d’infections
Les cours de la bourse américaine ont considérablement baissé vendredi, dans un contexte de propagation rapide du nouveau coronavirus dans le pays.
L’indice Dow Jones a chuté de 915,39 points, soit 4,06%, pour atteindre 21.636,78. Le S&P 500 a baissé de 88,60 points, soit 3,37%, pour arriver à 2.541,47. Enfin, l’indice composite Nasdaq a perdu 295,16 points, soit 3,79%, pour s’établir à 7.502,38.
Dix des onze secteurs primaires du S&P 500 se sont négociés à la baisse, l’énergie ayant chuté de 6,93%, devenant ainsi le groupe le moins performant. Les services d’utilité publique ont augmenté de 0,53%, le seul secteur à avoir progressé.
Les Etats-Unis sont devenus le pays connaissant le plus grand nombre de cas de COVID-19 dans le monde jeudi après-midi, heure de l’Est du pays, selon l’Université Johns Hopkins.
A 14h heure de l’Est vendredi (18h GMT), il y avait 94.238 cas confirmés aux Etats-Unis, avec 1.438 décès, selon les données du Centre des sciences et de l’ingénierie des systèmes (CSSE) de l’université.
Un nombre spectaculaire d’Américains ont demandé des indemnités chômage la semaine dernière en raison de l’épidémie.
Les demandes initiales de chômage aux Etats-Unis, une façon approximative de mesurer les licenciements, ont été de 3.283.000 dans la semaine se terminant le 21 mars, soit trois millions de plus par rapport au chiffre corrigé de la semaine précédente, a rapporté jeudi le ministère du Travail. Ce chiffre balaie le précédent record de 695.000 datant d’octobre 1982.
Après son approbation par le Sénat en début de semaine, la Chambre des représentants a à son tour adopté le plan de relance de 2.000 milliards de dollars, l’envoyant au président Donald Trump pour signature.
Le projet de loi, qui vise à protéger l’économie des ravages du COVID-19, prévoit des prêts d’urgence pour les petites entreprises, des allégements fiscaux pour les entreprises, des indemnités chômage plus importantes, des paiements directs de plus de 1.000 dollars pour les employés, une aide gouvernementale pour les industries telles que les compagnies aériennes et les hôtels, ainsi qu’un soutien accru aux hôpitaux et aux gouvernements locaux et fédéraux.